Benjamin Biolay s'inspire de l'Argentine

Palermo Hollywood, c'est le nom du dernier album de Benjamin Biolay. C'est aussi le nom d'un quartier de Bueno Aires (Argentine), une ville que l'artiste adore et où il a enregistré son huitième album. Un opus plus latin et métissé, plus dansant que les précédents.

Une ville qui lui ressemble

À l'aise sur un éventail d'instruments, Biolay sait interpréter mais aussi faire chanter les autres. En 2000, il signe avec Keren Ann un tube d'Henri Salvador, "Jardin d'hiver". Il travaille ensuite avec Julien Clerc, Juliette Gréco, ou Stephan Eicher. En 2010, son album "La superbe" lui vaut deux victoires de la musique. Cette fois, il avait envie d'un album lumineux. "J'avais envie d'être entouré de ces musiciens argentins que j'adore, d'être dans cette ville qui est tellement intense, tellement paradoxale. Cette ville, elle me ressemble un peu : elle peut être extrêmement mélancolique et extrêmement joyeuse", raconte-t-il à Laurent Delahousse.