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Attentats : les Eagles of Death Metal s'expriment pour la première fois

Les Eagles Of Death Metal, le groupe qui jouait sur la scène du Bataclan lorsque les terroristes ont ouvert le feu, ont accordé une interview au site américain Vice. Ils y racontent, très marqués, comment ils ont pu s’échapper de la salle dès les premiers coups de feu. Ils expriment aussi toute leur tristesse d’avoir vu leur public prix pour cible, dans une vidéo aux accents dramatiques.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Les Eagles of Death Metal reviennent sur la tuerie du Bataclan pour le site américain Vice © Capture d'écran)

Ils sont tous assis, côte à côte, sur un canapé. Le montage de la vidéo, l’ambiance, tout est fait pour dramatiser leur parole. Le chanteur des Eagles Of Death Metal, Jesse Hugues, est certainement le plus marqué ; il dit se sentir "coupable d'avoir laissé les autres sur scène [...] Je n'ai rien vu quand nous sommes sortis de scène".

Jesse Hugues craque plusieurs fois, comme l'autre fondateur du groupe Josh Homme. Comme lorsqu’il raconte l’horreur, les fans qui se sont cachés dans leurs caisses pour échapper aux tueurs, tout ce qu’il a appris une fois sorti :**

"Les gens se sont cachés dans notre loge, les tueurs sont entrés et ont tué tout le monde, sauf un gamin qui s'était caché sous ma veste en cuir."

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Très marqués, reconnaissants envers les fans qui les ont aidés à s’en sortir, les Californiens veulent croire qu’ils s’en remettront. Et ils disent n’avoir qu’une hâte : "Revenir à Paris et être le premier groupe à jouer au Bataclan quand la salle rouvrira" . Le groupe encourage aussi les musiciens à travers la France à leur envoyer des reprises de leur chanson "I Love You All The Time", et s'engagent à reverser les bénéfices aux victimes.

La peine est sincère mais la méthode de Vice pour le moins suspecte. Le ton est sensationnaliste, un teaser avait été mis en ligne le week-end dernier, jouant le suspense. Le témoignage est fort, mais l’indécence n’est pas loin… 

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