À l'ombre de Kassav, Soft et K'Koustic chantent la Guadeloupe
Depuis une douzaine d'années, les Antilles sont traversées par un courant musical plus traditionnel, plus acoustique emmenée par les groupes Soft et K'Koustik.
Ils vivent dans l'ombre du zouk, la musique antillaise en vogue. Pourtant, les groupes Soft et K'Koustik travaillent dans la bonne humeur. Ces deux formations guadeloupéennes écrivent des textes engagés sur des musiques traditionnelles. Et leurs deux leaders charismatiques vont dans la même direction. "C'est de la musique créole acoustique dont les textes décrivent la vie sociale", affirme le leader de Soft, Fred Deshayes.
Un hommage au ka des esclaves
Les groupes Soft et Kacoustik forment à eux deux le coeur de la Guadeloupe. Même dans les rues de Montreuil, ils renouent avec l'âme de la musique antillaise : spontanée et populaire. "C'est une musique qui vient du coeur, qui sort des tripes", explique Jean-Marc Ferdinand, leader de K'Koustik. En douze ans, Soft et ses textes mélodieux ont conquis le coeur du public. Inséparables, Soft et K'Koustic ont partagé la salle parisienne du New Morning. La base de la musique du groupe K'Koustic, c'est le ka, le tambour hérité des esclaves. Une musique traditionnelle chantée en créole. Le temps d'un concert, les spectateurs se retrouvent en Guadeloupe.
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