Moulante, sexy... et historique : la plus célèbre robe de Marilyn Monroe vendue aux enchères

L'événement est resté comme l'anniversaire le plus sensuel de la planète. Le 19 mai 1962, devant 15 000 personnes réunies au Madison Square Garden, à New York, Marilyn Monroe susurre "Happy Birthday Mr President" à destination de John F. Kennedy, président des Etats-Unis de l'époque. Le monde entier chavire lorsque la chanteuse retire son manteau d'hermine, laissant apparaître une robe couleur chair si moulante qu'on croirait la star presque nue. Plus de cinquante ans plus tard, jeudi 17 novembre, l'incroyable tenue est vendue aux enchères à Los Angeles. 

Un tulle de soie couleur chair et 2 500 brillants

Dans une Amérique encore très prude, le choix vestimentaire de Marilyn Monroe est osé. "Elle avait préparé ça en secret. Elle avait simplement indiqué au producteur qu'elle porterait une robe historique", raconte Sébastien Cauchon, auteur du livre Marilyn 1962. La star choisit seule sa robe et son couturier : "Elle a contacté Jean-Louis Berthault, qui était un chef-costumier d'Hollywood. Ce designer français avait déjà signé les robes époustouflantes de Marlene Dietrich, qui donnaient cette impression de nudité sur scène. Ça avait beaucoup impressionné Marilyn Monroe."

La robe a été conçue à même son corps

La robe de ce soir de 1962 est constituée d'un tulle de soie teinté couleur chair, sur lequel ont été cousus à la main 2 500 brillants. "Ces brillants ont été placés aux endroits stratégiques, précise Sébastien Cauchon. L'idée était de ne rien révéler, mais de tout laisser deviner. Marilyn Monroe tenait à ce que ce soit une robe très ajustée, très moulante." 

Trois mois plus tard, Marilyn Monroe disparaît. La fameuse robe dormira dans un garde-meuble pendant des décennies. Elle réapparaît en 1999, lors d'une grande vente aux enchères, où un anonyme l'acquiert pour plus d'un million d'euros. À Los Angeles jeudi, son prix pourrait dépasser les deux millions d'euros... peut-être même atteindre les quatre millions ! Le prix du fantasme.