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"Promenade pour un Objet d’Exception" : le luxe rencontre l'art
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 03/09/2014 10:31
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
Passerelle entre l’art et le luxe, « Promenade pour un Objet d’Exception » célèbre un patrimoine teinté d’originalité et de créativité. Du 11 au 13 septembre 2014, les maisons de l’avenue Montaigne et de la rue François 1er dévoilent au travers d'un objet extraordinaire le fruit de leur savoir-faire. Oeuvre d’art, pièce unique ou création exclusive, ces maisons se rêvent galeries d'art.
Chanel et Barbara Bui pour le Comité Montaigne
Pour la collection prêt-à-porter automne-hiver 2014/2015 de Chanel, Karl Lagerfeld mixe les codes de la vie quotidienne à ceux de la maison. « La liberté est l’esprit de la collection», déclare le créateur. Il réinterprète avec humour une boîte d’oeufs en une minaudière ultra-moderne, raffinée et élégante qui se révèle être une boîte à bijoux. A l’intérieur, des coquilles d’oeuf en plexiglas couleur ivoire garnies de petits coussins en alcantara servent d’écrins pour les bagues. En plexiglas noir, estampillée d’un CC ton sur ton en strass et parée d’une chaîne en ruthénium entrelacée de cuir, la minaudière est un accessoire de luxxe. Haute qualité et soin apportés au moindre détail dans cette minaudière où sont disposées des bagues de haute joaillerie.
(Chanel pour le Comité Montaigne)
Barbara Bui dédie son objet d’exception, un sac mini «Back to Black», à l’association «Paris Tout P’tit». Ce modèle d’exception reprend les codes de la collection hiverr 2014. C’est tout le savoir-faire et l’originalité de la maison Barbara Bui qui sont mis en avant à travers ce modèle qui a nécessité 500 clous dont la mise en place a été faite à la main.Très rock, tout l’ADN de Barbara Bui se trouve dans ce sac, la couleur noire, le cuir, le métal et une doublure au motif «tartaruga» qui crée la surprise et adoucit ce sac au caractère affirmé. Barbara Bui reversera le profit de la vente à l’association «Paris Tout P’tit» chère à son coeur.
(Barbara Bui pour le Comité Montaigne)
Fondée en 1978, Gianni Versace S.p.A est une des marques de mode leader à travers le monde. Sous la direction artistique de Donatella Versace depuis 1997, Versace dessine, fabrique, distribue et vend des produits mode et lifestyle incluant : haute couture, prêt-à-porter féminin et masculin, joaillerie, montres, accessoires, parfums et meubles. Versace met en avant le sac Signature, parfaite représentation de l'ADN de la maison.
(Versace pour le Comité Montaigne )
Renzo Zengiaro créa la collection sculpturale "Grands Architectes" en 1992 comme un clin d´œil aux sacs Loewe des années 40. Avec une coque en bois recouverte par un boxcalf de la meilleure qualité -produit par la tannerie Freudenberg en Allemagne- la ligne de sacs en napa célèbre la pureté de la forme sans pour autant compromettre la fonctionnalité. Utile et extraordinaire, cette collection est en accord avec l´esprit renouvelé de la maison, Loewe reconfigure aujourd'hui un héritage de 168 ans sous la direction créative de Jonathan Anderson.
(Loewe pour le Comité Montaigne)
Le sac Borgonuovo d'Armani est le sac icône de la maison. Il est nommé de cette façon en référence à la Via Borgonuovo, en plein coeur du quartier artistique de Brera, à Milan, en Italie. Le sac est réalisé en crocodile bleu avec double anse et fermeture éclair. Sa doublure est dorée clair.
(Armani pour le Comité Montaigne)
Givenchy présente une des robes les plus emblématiques des archives de la maison issue de la collection haute couture printemps-été 2007. Le Directeur Artistique s’est inspiré de l’univers marin. A travers les créations de ce défilé, il explore tous les éléments aquatiques : coquillages et sirènes, riches en couleurs et en textures qui offrent un équilibre subtil entre le structuré et le fluide, le masculin et le féminin. Cette robe en organza de soie taupe incarne l’alliance entre la modernité de la vision créative de Riccardo Tisci au savoir-faire des ateliers haute couture, comme une approche nouvelle du vestiaire féminin inventé par Hubert de Givenchy en 1952. La silhouette, corsetée en haut, se devine au travers des plis d’origami qui ornent la robe comme une répétition du squelette interne d’un nautilus. Elle s’équilibre avec une volumineuse jupe laissant apparaître en transparence les jambes sous une autre jupe boule courte. Le jeu entre la délicatesse de la jupe et la forme de la robe sont l’incarnation même du romantisme sans cesse réinventé. La création d’une robe aussi singulière et minutieuse est le résultat de plusieurs centaines d’heures de travail réalisé par les ateliers haute couture.
(Givenchy pour le Comité Montaigne)
Ce pull de la collection Balenciaga automne-hiver 2014 est construit comme un jeu d’origami. Pour plus d'élégance, la maille en laine et angora fusionne ici avec une soie duchesse drapée. Les éléments rebrodés reprennent l'aspect des oursins de mer avec une combinaison de tubes de verre, de perles et de strass. Inspirée à l'origine d'une broche des archives de Cristobal Balenciaga, la collection automne-hiver 2014-2015 est truffée de cette broderie précieuse et sophistiquée que l'on retrouve sur les manchettes et colliers ponctuant les silhouettes.
(Balenciaga pour le Comité Montaigne)
Yves Salomon, fourreur parisien depuis quatre générations, est depuis près d’un siècle connu comme la maison de référence pour la qualité et la diversité de ses fourrures. Soucieux de perpétuer ce savoir-faire traditionnel, Yves Salomon n’a de cesse de conjuguer prouesses techniques à l’utilisation de ses peaux rares. En 2014, il accepte de mettre les compétences de son atelier au service d’un projet artistique original, « Diagnostic », créé et développé par les designers Deborah et Priscilla Royer. Cette installation personnelle est présentée au Palais de Tokyo. Questionnement sur le vêtement et l’accélération anarchique de son industrie, la présentation met en scène une expérience hybride, entre mode et art, construite autour de prototypes couture uniques. L’une de ces pièces est un manteau en fourrures et serpent assemblés en alternance. Polymorphe par nature, il combine les peaux les plus luxueuses aux prérogatives des tenues de sport. Baptisé « Scyzophrenia », ce design existe en un seul exemplaire noir (peaux de vison, ondatra, marmotte et serpent) et un seul exemplaire blanc (peaux de vison, renard, lapin et serpent).
(Salomon pour le Comité Montaigne )
Telle une sculpture animalière, ce stylo plume à décor animalier est saisi au repos. Cartier réalise grâce à un moulage, la silhouette du félin allongé sur un socle en cristal de roche. Plus de 100 heures de travail ont été nécessaire à sa création. Le seul sertissage des centaines de pierres qui le composent requiert plus d’une dizaine d’heures. La technique de laquage pour la réalisation des tigrures demande un soin particulier : la laque est déposée à la seringue, tigrure par tigrure, puis polie. La plume en or massif est gravée d’une tête de tigre. Le socle est réalisé en cristal de roche, sculpté à même un bloc de cristal. Les détails sont précis : tête pavée de diamants blancs et jaunes, yeux en émeraude, truffe en onyx… Cet objet précieux a été réalisé en édition limitée à 5 exemplaires.
(Cartier pour le Comité Montaigne )
Bvlgari a imaginé un collier haute joaillerie Serpenti, une pièce qui célèbre le serpent et son éternelle sensualité. Les diamants s’enchaînent le long de la queue du serpent, formant un ensemble de 76 carats. Deux diamants taille poire de 0,80 carat forment les yeux du serpent. Ce collier a tout du reptile avec une structure en or blanc qui présente souplesse et sinuosité. Les bijoux Serpenti incarnent l’héritage classique de Bvlgari. Depuis l’Égypte ancienne, le serpent a toujours été un symbole fort, garantissant protection et puissance à celui qui le porte. Cléopâtre, étroitement associée à l’Empire romain par ses relations amoureuses avec Jules-César et Marc-Antoine fit sa première apparition à Rome en 46 avant J-C sublimée par des bracelets serpents en or. Dans les années 1960, Elizabeth Taylor demande à son joaillier favori de confectionner un bracelet Serpenti : elle porte ce bijou sur le tournage du péplum Cléopâtre. Aujourd’hui, le serpent évoque un retour à la magie et au symbolisme mythologique.
(Bvlgari pour le Comité Montaigne )
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