Mode : quand les marques investissent la seconde main
Quand le numéro 1 passe à la seconde main. Zara, premier groupe mondial de textile, lance sa propre plateforme de revente de vêtements. Sur Internet, vous postez une annonce, vous expédiez le colis et la marque facture des frais. Certains vont sauter sur l’occasion. L’enjeu est surtout économique. Car sur chaque transaction, la marque prélève une commission, un euro et en plus, 5% du total de la vente.
"Greenwashing"
Sur le créneau de la seconde main, il y a Zara mais aussi H&M. De son côté, Shein proposera aussi de l’occasion en France d’ici la fin de l’année. Leur ennemi commun s’appelle Vinted, le géant lituanien, qui comptabilise 23 millions d’utilisateurs en France. Les marques de mode à petits prix cherchent aussi à verdir leur image. Elles sont accusées de nous faire acheter toujours plus et plus vite. Pour les associations, la seconde main ne change rien. "C’est ce qu’on appelle du greenwashing", résume Pierre Condamine, chargé de campagne surproduction Les Amis de la Terre France.
Parmi Nos Sources
Institut français de la mode (IFM)
Greenpeace
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