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La Grèce approuve des séances photos de Dior sur des sites antiques

Le conseil central d'archéologie en Grèce a approuvé le projet "à l'unanimité", a déclaré un responsable du ministère.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Parthénon à Athènes (ARIS MESSINIS / AFP)

Le conseil central d'archéologie en Grèce a autorisé l'utilisation de plusieurs sites archéologiques majeurs, dont l'Acropole, pour des séances de photographie que va réaliser la maison de luxe française Dior, a-t-on appris le 26 mai auprès du ministère de la Culture. Le conseil a approuvé le projet "à l'unanimité", a déclaré à l'AFP un responsable du ministère.

Les prises de photos se dérouleront également à l'Odéon d'Hérode Atticus au pied de l'Acropole, à l'Agora antique, au temple de Poseidon au cap Sounion près d'Athènes et au temple de Zeus à Némée, selon ce responsable. Une demande supplémentaire de réaliser des photographies au stade panathénaique d'Athènes, où s'étaient tenus en 1896 les premiers Jeux olympiques de l'ère moderne, sera examinée jeudi.

Polémique patrimoniale

La maison Dior a annoncé fin avril qu'elle allait organiser le 17 juin à Athènes son défilé Croisière, une présentation qu'organisent les grandes marques aux quatre coins du monde en dehors des quatre Fashion weeks annuelles. Cette Croisière 2022 de Dior rend hommage à une séance photo iconique à l'Acropole il y a 70 ans pour dévoiler les robes haute couture de Christian Dior. Les séances de photos se dérouleront début juin et le résultat sera présenté durant le défilé, a ajouté le responsable du ministère. "Il ne s'agit pas d'un défilé à l'Acropole", a-t-il insisté.

Le gouvernement grec est en butte à des critiques de l'opposition à propos de sa gestion du patrimoine archéologique du pays, en particulier le réaménagement de l'Acropole pour permettre l'accès des personnes handicapées. Les critiques portent également sur un projet de transfert d'objets antiques mis au jour à Thessalonique à la faveur de la construction d'un métro. En mai, des dizaines d'intellectuels dont plusieurs experts de l'époque byzantine avaient signé une lettre ouverte appelant à les conserver sur place.

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