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Marithé + François Girbaud, en tournée, avec leur concept store itinérant
La griffe de jeans des créateurs français Marithé + François Girbaud se relance, sans ouverture de boutique, mais sous le format d'un concept store itinérant où est aussi présenté le travail d'artistes ou de créateurs apprécié du duo. Débutée fin 2015, la tournée de ces ventes privées passe par Paris en ce début d'année 2016. L'occasion d'une rencontre avec Marithé Bachellerie.
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Marithé Bachellerie avec François Girbaud a donné naissance à l'une des marques emblématiques de la mode des années 80 qui a révolutionné le jean mais confrontée à des difficultés financières a mis la clef sous la porte fin 2013. Fin 2015, la marque se relance et pose ses valises jusqu'au 17 janvier à la Galerie Joseph (123, rue de Turenne) à Paris.
"Mais ce qui est surtout intéressant, c’est qu’on expose aussi Stéphanie Langard, une artiste dont j’aime beaucoup le travail. Pour cette collaboration, elle a réalisé deux tableaux dont la toile de fond est constituée d'un denim qu’elle a peint". Cette toile de denim que la créatrice travaille depuis 45 ans et qu'elle "aime beaucoup. C’est très très beau, la peinture sur du denim".
Ici, l'artiste et les créateurs Marithé + François Girbaud dialoguent autour de leurs pièces respectives. On retrouve la chaise haute Émile, qui propulse à plus de 2m50 du sol, et l'incroyable toupie en verre de Stéphanie Langard ainsi qu'un créateur de Kilt, Ferguson et Cie.
"Il est intéressant que les artistes se rencontrent et réalisent des choses ensemble. Je veux que pendant ces ventes, il se passe quelque chose : une découverte, un rapprochement d’artistes. C'est un moyen de faire découvrir des gens qui amènent autre chose ainsi que mes coups de cœur, comme ce garçon qui est à New York et qui fait des kilts, Ferguson et Cie".
"Les collections vont s’étoffer au fur et à mesure avec l'injection de nouveaux produits, certains vêtements devenant des intemporels. Aujourd'hui, je n’ai plus le poids d’une collection, j’ai un produit en continuité. Je ne met plus l'argent dans le pas de porte mais dans le produit".
Les prochaines dates : Bruxelles (4 au 6 février), Bordeaux (10 au 13 février), Nantes, Lyon et Strasbourg (mars), Paris, Aix-en-Provence et Toulouse (avril), Nice, Montpellier et Lille (mai) et Paris, Bordeaux et Lyon (juin).
Le duo s'est entouré de proches de la marque tant pour le financement que pour l’alliance des énergies. Le nom du collectif Mad Lane prône un retour à leur ADN : MADeLeinNE - MADe in - MArithé LAiNE. L’accès aux ventes se fait via un système de billetterie, disponible sur le site de la marque.
Quel est le principe de ces ventes privées événementielles ?
"On a fait trois ventes en novembre 2015. Un petit peu pour se roder. Et, là on va commencer vraiment : nous sommes à Paris jusqu'au 17 janvier. Il y avait beaucoup de clientes qu’on n’avait pas pu approcher à la fin de l’année, on fait une séance de rattrapage pour celles qui n’ont pas vu la première session" explique Marithé Bachellerie qui participe à certaines de ces ventes pour retrouver "le contact avec les clients… comme avant quand j’allais dans les boutiques"."Mais ce qui est surtout intéressant, c’est qu’on expose aussi Stéphanie Langard, une artiste dont j’aime beaucoup le travail. Pour cette collaboration, elle a réalisé deux tableaux dont la toile de fond est constituée d'un denim qu’elle a peint". Cette toile de denim que la créatrice travaille depuis 45 ans et qu'elle "aime beaucoup. C’est très très beau, la peinture sur du denim".
Ici, l'artiste et les créateurs Marithé + François Girbaud dialoguent autour de leurs pièces respectives. On retrouve la chaise haute Émile, qui propulse à plus de 2m50 du sol, et l'incroyable toupie en verre de Stéphanie Langard ainsi qu'un créateur de Kilt, Ferguson et Cie.
"Il est intéressant que les artistes se rencontrent et réalisent des choses ensemble. Je veux que pendant ces ventes, il se passe quelque chose : une découverte, un rapprochement d’artistes. C'est un moyen de faire découvrir des gens qui amènent autre chose ainsi que mes coups de cœur, comme ce garçon qui est à New York et qui fait des kilts, Ferguson et Cie".
Quels sont les différences avec les collections précédentes ?
"La collection comprend une cinquantaine de pièces. Comme on recommence - puisque tous nos outils sont partis en éclat avec ce qui nous est arrivé-, je reprends petit à petit avec les gens avec qui je travaillais déjà mais aussi d’autres fabricants. Il faut trouver les usines adaptées. Ma priorité, c’est le produit. J’ai préféré recommencer avec de très bons produits fabriqués un petit peu en France, en Italie (pour les tricots) et au Portugal (pour les stretch, appelés Sportcity, un tissu technique pour des vêtements de villes confortables à l'entretien facile). Le jean est, quant à lui, fabriqué en Tunisie"."Les collections vont s’étoffer au fur et à mesure avec l'injection de nouveaux produits, certains vêtements devenant des intemporels. Aujourd'hui, je n’ai plus le poids d’une collection, j’ai un produit en continuité. Je ne met plus l'argent dans le pas de porte mais dans le produit".
Quelle est la prochaine étape ?
"En avril, ce sera l’ouverture de l’eshop. C’est évident. Aujourd’hui, on a recommencé avec l’internet, c’est le futur. On y proposera les vêtements de base et les essentiels, en gardant les nouveautés pour les ventes événementielles, au rythme de trois par mois, pendant 3 à 4 jours".Les prochaines dates : Bruxelles (4 au 6 février), Bordeaux (10 au 13 février), Nantes, Lyon et Strasbourg (mars), Paris, Aix-en-Provence et Toulouse (avril), Nice, Montpellier et Lille (mai) et Paris, Bordeaux et Lyon (juin).
Le duo s'est entouré de proches de la marque tant pour le financement que pour l’alliance des énergies. Le nom du collectif Mad Lane prône un retour à leur ADN : MADeLeinNE - MADe in - MArithé LAiNE. L’accès aux ventes se fait via un système de billetterie, disponible sur le site de la marque.
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