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Mannequin d'un jour au casting sauvage de Gustavolins
C’est dans le cadre du salon Tranoï Homme que Gustavo Lins fait défiler le 29 juin à 11h et devant le public sa collection masculine printemps-été 2014. Originalité : les 21 mannequins sont tous issus d’un casting sauvage.
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Temps de lecture : 4min
150 garçons sont venus au casting. 21 ont été retenus
Ils ont entre 22 et 50 ans. Ce catwalk ouvert aux amateurs est cosmopolite : jeunes et moins jeunes, grands et petits. Leur point commun : une sensibilité à la mode et aux vêtements. S’ils ont été choisis pour leur personnalité, ils ont bien entendus une plastique qui répond au vestiaire !
Rencontre avec Sylvain Marcoux, mannequin d’un jour
Surprise, une de mes connaissances Sylvain Marcoux, PR Manager à Vitra France, a été choisie pour ce casting sauvage. S’il me révèle que c’est son premier casting à Paris, il n’en est pas cependant à sa première expérience : « J’en ai fait à Montréal dans ma jeunesse » se souvient-il. Il n’en reste pas moins étonné que l’on lui ait proposé de jouer au mannequin : « Je ne rentre pas dans les critères des canons de beauté diffusés dans les magazines » insiste-t-il.
« Quand j’ai fait l’essayage, je m’y suis bien vu dans le dressing de Gustavo Lins » Si le casting a été « easy going », comme le souligne Sylvain « Samedi pour la répétition, je vais peut-être me retrouver face à des bombasses » me confie-t-il avant de préciser : « Je connais les vêtements de Gustavo Lins et j’ai toujours rêvé de porter certaines de ces pièces architecturées. J’aime son côté avant-garde mais aussi sa rigueur d’architecte mais toujours avec une pointe de fantaisie très sobre ». Des petites galeries intimistes au défilé en plein air
Habitué de l’intimité des petites galeries, le plus parisien des créateurs brésiliens opte pour un défilé en plein air en bas des marches du Palais de la Bourse, auquel le public pourra assister. Il a été précédé -et c’est une première- d’un casting sauvage réalisé à l’atelier du designer à Paris, à la mi juin. " Nous souhaitons libérer les présentations de collection de toutes ces habitudes sur lesquelles nous nous sommes reposées. Etant donné que la mode exprime un mouvement démocratique, nous souhaitons partager l’essence de nos créations avec le plus de gens possible " a expliqué Gustavo Lins.
Le seul latino américain membre permanent de la haute couture.
Né au Brésil, Gustavo Lins a suivi des études d’architecture dans son pays et en Europe. Il débute sa carrière en tant que modéliste confirmé pour Jean Charles de Castelbajac, Kenzo, Louis Vuitton....En 2003, il crée sa marque, Gustavolins, et développe des collections de pap créateur. Depuis 2011 il est membre permanent de la Chambre Syndicale de la haute couture. Ses codes : les kimonos et les drapés, les manches de vestes avec des coutures en “sabres”, les torsions et spirales inspirées par la musculature du corps humain. Son vestiaire qui s’adresse à un public moderne et urbain peut passer de modèles très structurés à d’autres d’une extrême fluidité. L’architecture est omniprésente, elle est interprétée par le T inversé, qui signe graphiquement les collections depuis la création de la marque. Le créateur poursuit en parallèle son travail sur le corps et les matériaux : sculptures drapées avec la Manufacture de porcelaine de Nymphenburg, bijoux et robe sculpture avec la Manufacture de Sèvres. Il réalise depuis 2010 des collections pour la ligne petit h de la Maison Hermès.
Ils ont entre 22 et 50 ans. Ce catwalk ouvert aux amateurs est cosmopolite : jeunes et moins jeunes, grands et petits. Leur point commun : une sensibilité à la mode et aux vêtements. S’ils ont été choisis pour leur personnalité, ils ont bien entendus une plastique qui répond au vestiaire !
Rencontre avec Sylvain Marcoux, mannequin d’un jour
Surprise, une de mes connaissances Sylvain Marcoux, PR Manager à Vitra France, a été choisie pour ce casting sauvage. S’il me révèle que c’est son premier casting à Paris, il n’en est pas cependant à sa première expérience : « J’en ai fait à Montréal dans ma jeunesse » se souvient-il. Il n’en reste pas moins étonné que l’on lui ait proposé de jouer au mannequin : « Je ne rentre pas dans les critères des canons de beauté diffusés dans les magazines » insiste-t-il.
« Quand j’ai fait l’essayage, je m’y suis bien vu dans le dressing de Gustavo Lins » Si le casting a été « easy going », comme le souligne Sylvain « Samedi pour la répétition, je vais peut-être me retrouver face à des bombasses » me confie-t-il avant de préciser : « Je connais les vêtements de Gustavo Lins et j’ai toujours rêvé de porter certaines de ces pièces architecturées. J’aime son côté avant-garde mais aussi sa rigueur d’architecte mais toujours avec une pointe de fantaisie très sobre ». Des petites galeries intimistes au défilé en plein air
Habitué de l’intimité des petites galeries, le plus parisien des créateurs brésiliens opte pour un défilé en plein air en bas des marches du Palais de la Bourse, auquel le public pourra assister. Il a été précédé -et c’est une première- d’un casting sauvage réalisé à l’atelier du designer à Paris, à la mi juin. " Nous souhaitons libérer les présentations de collection de toutes ces habitudes sur lesquelles nous nous sommes reposées. Etant donné que la mode exprime un mouvement démocratique, nous souhaitons partager l’essence de nos créations avec le plus de gens possible " a expliqué Gustavo Lins.
Le seul latino américain membre permanent de la haute couture.
Né au Brésil, Gustavo Lins a suivi des études d’architecture dans son pays et en Europe. Il débute sa carrière en tant que modéliste confirmé pour Jean Charles de Castelbajac, Kenzo, Louis Vuitton....En 2003, il crée sa marque, Gustavolins, et développe des collections de pap créateur. Depuis 2011 il est membre permanent de la Chambre Syndicale de la haute couture. Ses codes : les kimonos et les drapés, les manches de vestes avec des coutures en “sabres”, les torsions et spirales inspirées par la musculature du corps humain. Son vestiaire qui s’adresse à un public moderne et urbain peut passer de modèles très structurés à d’autres d’une extrême fluidité. L’architecture est omniprésente, elle est interprétée par le T inversé, qui signe graphiquement les collections depuis la création de la marque. Le créateur poursuit en parallèle son travail sur le corps et les matériaux : sculptures drapées avec la Manufacture de porcelaine de Nymphenburg, bijoux et robe sculpture avec la Manufacture de Sèvres. Il réalise depuis 2010 des collections pour la ligne petit h de la Maison Hermès.
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