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Les « Indiennes sublimes » voyagent jusqu'au musée de la Toile de Jouy
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 18/02/2013 15:52
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
Palempore des Indes, Kalamkari de Perse, toiles de coton peintes et imprimées de Nîmes, de Marseille ou de Jouy sont toutes connues au XVIIIe siècle, sous le nom d’« Indiennes », en référence à leur origine lointaine. Découvrez 200 pièces textiles dont une vingtaine de mannequins costumés…
Palempore des Indes, Kalamkari de Perse, toiles de coton peintes et imprimées de Nîmes, de Marseille ou de Jouy sont toutes connues au XVIIIe siècle, sous le nom d’« Indienne », en référence à leur origine lointaine.
(Gilles Martin-Raget / Villa Rosemaine)
200 pièces textiles dont une vingtaine de mannequins costumés de différentes époques - arlésienne du XVIIIe, marseillaise du XVIIIe, bourgeoise du XIXe, robe 1er Empire, robe Napoléon III – sont … Moins connues que les « toiles de Jouy », si on donne à ce terme le sens de « toiles monochromes à personnages », leur production était pourtant bien plus importante.
(Gilles Martin-Raget / Villa Rosemaine)
La tradition ancestrale des toiles de coton peintes ou imprimées à la planche de bois puis pinceautées, est arrivée de l’Orient et des Indes au XVIIe siècle. En Europe, seul les tissages de chanvre, de laine et de lin habillaient le peuple, les classes dominantes portant les velours façonnés, brocard de soie et d’or et autres riches soieries tissées.
(Gilles Martin-Raget / Villa Rosemaine)
Les compagnies d’importation occidentale des Indes portugaises, anglaises, hollandaises puis françaises vont déballer, notamment à Marseille et Lorient, des produits jusqu’alors inconnus dont les pierres précieuses, la percale et les indiennes.
(Gilles Martin-Raget / Villa Rosemaine)
L’engouement en Angleterre et en France est immédiat. Les premières impressions françaises et anglaises seront au début de simples imitations avant de devenir, grâce aux efforts technologiques et esthétiques, des labels.
(Serge Liagre / Villa Rosemaine)
D’importants centres d’ « indiennage » se développent. Les plus célèbres en France : Marseille, Aix, Orange, puis Jouy en Josas - manufacture royale - ainsi que Rouen, Nantes, Nîmes, Beautiran et l’Alsace dont l’industrie florissante perdurera durant tout le XIXe siècle.
(Serge Liagre / Villa Rosemaine)
« Indiennes sublimes » du 21 février au 23 juin 2013. Musée de la Toile de Jouy. Château de l’Églantine. 54, rue Charles de Gaulle. 78350 Jouy-en-Josas. www.museedelatoiledejouy.fr Du mardi au dimanche de 11h à 18h. Fermé le lundi.
(Serge Liagre / Villa Rosemaine)
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