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L'exposition qui célèbre 70 ans de création Dior ferme le 7 janvier au MAD
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 05/07/2017 07:35
Mis à jour le 02/01/2018 13:39
Pour les 70 ans de la création de la maison Dior, l'exposition "Christian Dior, couturier du rêve" invite à découvrir l'univers de son fondateur et des 7 couturiers qui lui ont succédé. 300 robes de haute couture conçues de 1947 à nos jours côtoient accessoires de mode, toiles d'atelier et photos de mode... Derniers jours pour cette rétrospective bluffante qui ferme le 7 janvier au MAD.
Corinne Jeammet
Personnage-clé de la mode du XXe siècle depuis sa collection New Look du printemps-été 1947, Christian Dior a profondément modifié l’image de la femme. Ses robes expriment une féminité moderne, celle de sa femme fleur, dessinant un corps aux courbes sinueuses et dont le port fait référence à la culture académique du ballet classique.
(Corinne Jeammet)
"Après la femme, les fleurs sont les créations les plus divines" expliquait Christian Dior. La nature et les fleurs ont toujours eu pour le couturier le parfum nostalgique du jardin qui a protégé son enfance. La salle consacrée à ce thème est splendide car les modèles exposés sont somptueux.
(Corinne Jeammet)
L’exposition s’ouvre sur un rappel de la vie de Christian Dior, son enfance à Granville, ses années de découverte de l’avant-garde de l’art et des spectacles parisiens, son apprentissage du dessin de mode et son entrée dans la haute couture. Avant de se diriger vers la mode, Christian Dior a été directeur de galerie de tableaux en association avec ses amis Jacques Bonjean, puis Pierre Colle, de 1928 à 1934. Cette activité est évoquée à travers des tableaux, sculptures et documents rappelant une programmation éclectique, dans laquelle la génération des artistes déjà célèbres rencontrait les jeunes artistes de la génération de Dior.
(Corinne Jeammet)
Tout au long de l’exposition, tableaux, sculptures et objets d’arts décoratifs éclairent les goûts et sources d’inspiration du couturier, selon une sensibilité partagée par les directeurs artistiques qui lui ont succédé.
(Corinne Jeammet)
Christian Dior a inventé une mode internationale réaffirmant le rôle séculaire de Paris comme capitale de la mode. Si Paris et la figure légendaire de la Parisienne sont des sources inépuisables d'inspiration, Dior a aussi proposé dans son vestaire un tour du monde.
(Corinne Jeammet)
Le parcours s’achève dans le cadre de la nef, décorée telle une salle de bal pour une présentation des robes du soir les plus fastueuses.
(Corinne Jeammet)
Une longue galerie, un peu sombre, propose un résumé de l’évolution de la ligne et de l’allure Dior depuis 1947. Cette salle est illustrée de robes et d’extraits de films ou de vidéos de défilés. La sélection des couleurs modèles et les jeux de lumière lui donne une atmosphère très graphique.
(Corinne Jeammet)
"Une touche de couleur peut suffire à modifier votre apparence : un foulard émeraude, une robe rouge vif, une étole d'un jaune éclatant, des gants bleu roi..." disait Christian Dior. Plusieurs fresques d'objets et vêtements se succèdent dans une thématique de couleurs : rouge, orange, violet, blanc, gris....
(Corinne Jeammet)
Mais la permanence de l’esprit de Christian Dior tient aussi aux différents directeurs artistiques qui ont pris la relève du couturier après sa disparition en 1957.
(Corinne Jeammet)
Une succession de six galeries leur est dédiée pour décrypter comment leur propre création s’inscrit dans la poursuite de cette vision de la haute couture.
(Corinne Jeammet)
Au choix risqué du tout jeune Saint Laurent succède la réaction rationnelle de la nomination de Marc Bohan. Puis, c’est l’arrivée flamboyante de Gianfranco Ferré, puis ensuite celle à grand fracas du punk de la mode John Galliano.
(Corinne Jeammet)
Après Galliano, c'est l’affirmation "minimaliste" de Raf Simons avant le choix d’une femme, Maria Grazia Chiuri et de sa vision engagée de la féminité.
(Corinne Jeammet)
(Corinne Jeammet)
Dans sa collection haute couture automne-hiver 2017-18 qui a défilé juste avant l'ouverture de cette exposition Maria Grazia Chiuri a rendu un hommage au fondateur de la maison à l'occasion des 70 ans de la griffe, en présentant une collection haute couture d'une élégante austérité.
(Corinne Jeammet)
Les savoir-faire et la technique, sans lesquels la haute couture ne saurait exister, sont mis en scène dans un atelier où des ouvrières sont à l’ouvrage, entourées de mannequins, de couturières, de croquis et de toiles. Cet atelier est installé dans une pièce monumentale où est exposé un vestiaire uniquement blanc.
(Corinne Jeammet)
Un immense mur est recouvert des Unes de magazines.
(Corinne Jeammet)
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