Vêtements : la seconde main gagne du terrain
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La seconde main devient bien plus qu'une petite tendance. Cela peut rapporter jusqu'à 67 euros par mois en moyenne aux particuliers qui vendent leur mobilier ou vêtements déjà utilisés. De plus en plus d'entreprises se lancent également dans le marché.
Ici, c'est au kilo que l'on achète ses vêtements. À Kiloshop, une boutique située dans Le Marais (Paris), la fréquentation a doublé en deux ans. Les vêtements sont de seconde main, déjà portés. Le concept existe depuis vingt ans mais, aujourd'hui, il devient une évidence pour certains. "D'abord, c'était écologique et ensuite économique (...) Là par exemple, j'ai un manteau à un euro et qui me va très bien", se réjouit un client.
1 300 mètres carrés dédiés à la friperie
Pour ne pas rater le coche, les grands magasins s'y mettent aussi comme c'est le cas du Printemps. L'enseigne vient d'ouvrir 1 300 mètres carrés dédiés à la friperie. "Aujourd'hui, presque 90% de nos achats sont de la seconde main", avoue une mère de famille. Certaines études prévoient même que le marché du vêtement d'occasion pèse plus lourd que celui du vêtement neuf.
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