Une robe vaporisée sur la peau nue de Bella Hadid : quand le monde de la mode cherche le buzz
Le monde de la mode multiplie les coups d'éclats. Des défilés récents ont provoqué un tollé compte tenu de la crise climatique.
Une robe vaporisée sur la peau nue de Bella Hadid, une des plus célèbres mannequins au monde. Des fibres apparaissent et se solidifient. Un tissu liquide, c’est le défi de la mode lancé à la science. Une robe vient de naître devant l’objectif des téléphones portables et sous la main experte et pour le moins novatrice des designers Sébastien Meyer et Arnaud Vaillant. Ça se passe à la toute fin du défilé Coperni dans la Salle des Textiles du Musée des Arts et Métiers à Paris. L'événement devient viral sur les réseaux sociaux.
Toujours en quête de coup d’éclat, la mode ne se refuse rien, comme ces défilés dans un stade devant 8 000 personnes pour Balmain ou encore au sein de la bourse de Wall Street pour Balenciaga.
Des défilés déconnectés de la réalité
Cette quête du sensationnel pousse parfois les maisons de couture à franchir les limites. En juillet 2022, Yves Saint-Laurent défile dans le désert marocain. Jets privés, clim et éclairage, tout est réuni pour déclencher un tollé sur le net. C’est ce manque d’écologie qui est reproché aux maisons de luxe. Derrière cette recherche du sensationnalisme, les enjeux économiques sont énormes. La Paris Fashion Week génère à elle seule 10 milliards d’euros de transaction commerciale chaque année.
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