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Derniers plumassiers : les bijoux haute couture de Sandrine Le Viavant

Sandrine Le Viavant est plumassière. Elle fabrique des bijoux avec des plumes qu'elle achète au parc ornithologique de la ferme de l'Orme, en Loire-Atlantique. Un métier rare, répertorié par l'Institut National des Métiers d'Art. Un travail minutieux de recherche et de création qui séduit encore de grandes maisons de coutures. Malgré tout, les plumassiers ont failli disparaître.
Article rédigé par Marie Pujolas
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Broche en plumes 
 (France 2/Culturebox)
Reportage : J.-F. Monier / F. Gonclaves


C'est avant tout un métier de passion. Car des artisans indépendants comme Sandrine Le Viavant, il n'y en a plus qu'une dizaine en France. Ils vendent leurs créations sur des marchés, en boutique ou arrivent à obtenir quelques commandes de créateurs. 

500 plumassières à Paris dans les années 1930

Mais dans les années 30, les plumassières avaient le vent en poupe. Elles étaient prêts de 500 à Paris, à préparer, fabriquer et vendre des garnitures qui allaient devenir des accessoires ou éléments de costumes destinés au théâtre, la mode, l'opéra et même à la Garde Républicaine. 

Atelier de plumassières dans les années 1930
 (France 2/Culturebox)


La maison Chanel met en valeur les métiers d'art
Aujourd'hui il ne reste à Paris que quatre entreprises de plumasserie, dont la maison Lemarié, spécialisée dans la haute couture et rachetée par Chanel en 2002. Chaque année, un défilé est organisé par Chanel pour rendre hommage aux métiers d'art. La prochaine collection sera dévoilée au mois de décembre en Autriche. 
 

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