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Dans les pas de la Parisienne chic de la Belle Epoque, à Carnavalet

Article rédigé par Corinne Jeammet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Imaginez-vous pousser la porte de l’une des maisons de haute couture parisienne au début du siècle dernier… Alice Alleaume, 1re vendeuse de 1912 à 1923 chez Chéruit, place Vendôme, est votre guide. Outre le caractère patrimonial et la qualité esthétique des pièces, cette collection raconte l’histoire, d’une famille, d’une Parisienne, d’une maison de couture et compose le roman d'une garde-robe.

Corinne Jeammet

Dans l’exposition « Roman d’une garde-robe. Le chic d’une parisienne de la belle époque aux années 30 », c’est le parcours professionnel d’Alice Aleaume qui sert de trame au visiteur à travers 4 étapes de sa vie.
	 
 (Corinne Jeammet)
La 1re section présente les années d’apprentissage et l’influence familiale qui l’ont conduite vers le monde de la haute couture. La 2e section évoque le milieu parisien de la mode dans le quartier de la place Vendôme et de la rue de la Paix. La 3e section se focalise sur la carrière d’Alice Alleaume au sein de la maison Chéruit. La dernière section consacrée aux années 30 révèle la sûreté de goût et l’originalité de cette élégante, qui incarne le chic parisien.
 (Corinne Jeammet)
Cette garde-robe exceptionnelle est présentée pour la première fois. Elle révèle des robes griffées Chéruit, Worth et Lanvin, des souliers du soir d’Hellstern, des chapeaux d’Alphonsine, Marcelle Demay, Madeleine Panizon, Le Monnier, des bandeaux du soir de Rose Descat, des bijoux…
 (Édition du Figaro/Droits réservés © G. Agié/Droits réservés Prise de vue © Gérard Leyris)
Manuscrits et documents, carnets de vente et listes de clientes font revivre Alice, Adèle, sa mère « couturière en robes » et Hortense, sa soeur aînée, elle-même première vendeuse chez Worth, rue de la Paix. À travers les dépôts de modèles et échantillons des Archives de Paris, défilent les collections Chéruit été et hiver ; tandis que peintures et estampes du musée Carnavalet évoquent la rue de la Paix et la place Vendôme, temples du luxe, avant la guerre de 1914-1918.  
 ( Stéphane Piera/Galliera/Roger-Viollet)
Cette collection, composée de plusieurs centaines de pièces (robes et accessoires) couvre près d’un siècle, des années 1830 jusqu’aux années 1930. La majorité date du premier tiers du XXe siècle. Plusieurs d’entre elles ont été portées par la mère d’Alice, Adèle et par sa soeur aînée, Hortense Dumas-Baudron. Outre leur caractère patrimonial et leur qualité esthétique, les pièces de cet ensemble nous ouvrent les portes du milieu de la haute couture. 
 (Stéphane Piera/Galliera/ Roger-Viollet. © Patrimoine Lanvin)
« C’est l’histoire d’une famille, d’une Parisienne, d’une vendeuse et d’une maison de couture, injustement tombée dans l’oubli aujourd’hui » indique Sophie Grossiord, conservateur général au Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris.
 (Stéphane Piera/Galliera/Roger-Viollet)
Exposition « Roman d’une garde-robe. Le chic d’une parisienne de la Belle Epoque aux années 30 » du 17 octobre au 16 mars 2014. Le musée Carnavalet présente cette exposition hors les murs du Palais Galliera. Musée Carnavalet. Histoire de Paris. 23, rue de Sévigné. 75003 Paris. Du mardi au dimanche de 10h à 18 h. Fermeture le lundi et les jours fériés. www.carnavalet .paris.fr.
	 
	 
 (Stéphane Piera/Galliera/Roger-Viollet © Hellstern & Sons)

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