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"Dans les armoires de l’impératrice Joséphine" au château de Malmaison
50 costumes et accessoires du Premier Empire, rarement présentés du fait de leur extrême fragilité, constituent cette collection de pièces textiles ayant appartenu à l’impératrice Joséphine -et à sa fille Hortense- dans le lieu même où elles vécurent. Ouvrir la garde-robe de l’Impératrice, c’est montrer ses folies en matière de mode et son goût pour les innovations du couturier Hippolyte Leroy.
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Au-delà des éclats superficiels, le visiteur découvre son élégance en suivant le fil, parfois discontinu, des souvenirs d’une vie d’impératrice. L'exposition débute dans la salle des atours, lieu authentique où étaient rangés les vêtements de Joséphine. Il propose, ensuite, une mise en scène de robes et manteaux de cour. Ses robes de jour assorties de leurs accessoires (châles, chaussures...) sont enfin présentées ainsi que des robes provenant de familles aisées, reflets de celles que Joséphine et Hortense auraient pu revêtir.
Dans la salle des atours, les placards de l’Impératrice sont toujours en place. En les ouvrant on imagine sur les étagères les robes, dentelles, soieries, chapeaux, gants, bas et chemises soigneusement emballés et mis à l’abri derrière des rideaux. Dans la pièce était présente une grande table en chêne, sans doute destinée à déployer les vêtements ou à les replier. L’inventaire après décès de l’Impératrice en 1814 livre des listes impressionnantes de robes et d’accessoires à la disposition de la souveraine pour laquelle tous les jours la garde des atours et les femmes de chambre emplissaient de grandes corbeilles à lui descendre dans son appartement pour son choix journalier. Joséphine ne montait dans cette pièce qu’une fois par an lors de la réforme de sa garde-robe qui permettait, selon une tradition royale déjà présente au XVIIIe siècle, de redistribuer à son entourage les pièces dont elle n’avait plus l’usage.
Parmi les 230 robes, 100 châles, 450 chemises, 369 paires de bas, 876 mouchoirs rangés dans ces placards en 1814, le château conserve encore aujourd’hui des éléments somptueux et évocateurs. D’autres ont totalement disparus, comme les 44 chapeaux, les 32 cartons contenant des garnitures de robes, coiffures et bouquets. Des fourrures garnissaient ses vêtements (manteaux, redingotes, pèlerines, bottes, manchons) comme l’hermine, la zibeline, le chinchilla mais aussi le renard jaune ou blanc, la vigogne, la martre, autant de noms évocateurs d’une garde-robe princière. Conservés par la famille impériale d’une génération à l’autre, mais aussi par les descendants de ceux qui entouraient l’impératrice, ou recueillis par des passionnés de l’Empire, c’est grâce à ces collectionneurs que l’on peut exposer ces textiles précieux.
Si Louis- Hippolyte Leroy est très probablement le principal marchand de mode de l’Impératrice comme en témoignent les fabuleuses sommes qui lui étaient allouées chaque année, il ne faut pas oublier les autres fournisseurs dont le rôle n’était pas négligeable. En effet l’Impératrice se devait de soutenir le commerce du luxe en s’adressant à de multiples commerçants qui la sollicitaient en permanence pour lui présenter leurs dernières nouveautés. Cela ne l’empêcha pas de rester fidèle à Madame Germon chez qui elle et sa fille Hortense s’habillaient déjà sous le Consulat mais aussi à Madame Raimbaud, associée à Leroy au moment du Sacre, ainsi qu’à Mesdames Despaux et Guérin, marchandes de mode. Elle achetait également de nombreux articles chez des marchands de nouveautés mais aussi aux marchands de soieries dont Le Normand, déjà fournisseur de Marie-Antoinette, et elle faisait l’acquisition de dentelles fort coûteuses.
Dans la salle des atours, les placards de l’Impératrice sont toujours en place. En les ouvrant on imagine sur les étagères les robes, dentelles, soieries, chapeaux, gants, bas et chemises soigneusement emballés et mis à l’abri derrière des rideaux. Dans la pièce était présente une grande table en chêne, sans doute destinée à déployer les vêtements ou à les replier. L’inventaire après décès de l’Impératrice en 1814 livre des listes impressionnantes de robes et d’accessoires à la disposition de la souveraine pour laquelle tous les jours la garde des atours et les femmes de chambre emplissaient de grandes corbeilles à lui descendre dans son appartement pour son choix journalier. Joséphine ne montait dans cette pièce qu’une fois par an lors de la réforme de sa garde-robe qui permettait, selon une tradition royale déjà présente au XVIIIe siècle, de redistribuer à son entourage les pièces dont elle n’avait plus l’usage.
Parmi les 230 robes, 100 châles, 450 chemises, 369 paires de bas, 876 mouchoirs rangés dans ces placards en 1814, le château conserve encore aujourd’hui des éléments somptueux et évocateurs. D’autres ont totalement disparus, comme les 44 chapeaux, les 32 cartons contenant des garnitures de robes, coiffures et bouquets. Des fourrures garnissaient ses vêtements (manteaux, redingotes, pèlerines, bottes, manchons) comme l’hermine, la zibeline, le chinchilla mais aussi le renard jaune ou blanc, la vigogne, la martre, autant de noms évocateurs d’une garde-robe princière. Conservés par la famille impériale d’une génération à l’autre, mais aussi par les descendants de ceux qui entouraient l’impératrice, ou recueillis par des passionnés de l’Empire, c’est grâce à ces collectionneurs que l’on peut exposer ces textiles précieux.
Si Louis- Hippolyte Leroy est très probablement le principal marchand de mode de l’Impératrice comme en témoignent les fabuleuses sommes qui lui étaient allouées chaque année, il ne faut pas oublier les autres fournisseurs dont le rôle n’était pas négligeable. En effet l’Impératrice se devait de soutenir le commerce du luxe en s’adressant à de multiples commerçants qui la sollicitaient en permanence pour lui présenter leurs dernières nouveautés. Cela ne l’empêcha pas de rester fidèle à Madame Germon chez qui elle et sa fille Hortense s’habillaient déjà sous le Consulat mais aussi à Madame Raimbaud, associée à Leroy au moment du Sacre, ainsi qu’à Mesdames Despaux et Guérin, marchandes de mode. Elle achetait également de nombreux articles chez des marchands de nouveautés mais aussi aux marchands de soieries dont Le Normand, déjà fournisseur de Marie-Antoinette, et elle faisait l’acquisition de dentelles fort coûteuses.
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