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Croisière glamour de Dior au Palais Bulles à Théoule-sur-mer
Dior a présenté lundi sa Croisière 2016 dans l'extravagance futuriste du Palais Bulles de Pierre Cardin. Après les défilés Chanel à Séoul et Louis Vuitton à Palm Springs, Raf Simons a choisi l'architecture organique et tout en rondeurs de cette résidence construite dans les années 70-80 par l'architecte hongrois Antti Lovag, surplombant la baie de Cannes.
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Temps de lecture : 3min
Reportage : N. Layani, D. Beaumont, K. Schmid
Dans ce paysage du Sud de la France si cher à Christian Dior, Raf Simons a puisé dans l'architecture de l'inventeur du "New Look" en revisitant le tailleur "Bar", avec sa veste à basque et taille accentuée. Mais si les coupes s'inspirent de celles du fondateur de la maison, les tissus sont plus légers et les jupes courtes. Les bottines, pointues et à lacets, peuvent évoquer "Marie-Antoinette mais aussi une punkette new wave des années 80 ou 90", commente le directeur artistique de Dior.
"La silhouette est aussi un mélange, à la fois très Christian Dior mais avec une forte référence au vêtement fonctionnel, à ce que les artistes portent dans leur atelier", souligne encore le créateur belge. Des motifs à carreaux, vichy, pied de poule, de différentes couleurs, se superposent sur des ensembles courts.
Le show, s'est tenu devant 250 personnes, clientes et journalistes ainsi que des célébrités comme Marion Cotillard, égérie de la maison. Le propriétaire des lieux, Pierre Cardin, a assisté au défilé de la maison où il a commencé sa longue carrière, en 1947: "J'ai été le premier employé de la maison Dior !", rappelle le couturier de 92 ans. "Voir après tout ce temps Dior venir défiler chez moi, c'est une délicatesse qui me touche beaucoup".
Les collections Croisière ou comment vendre du rêve
A l'origine conçues pour les riches clientes américaines séjournant dans des lieux de villégiature ensoleillés pendant les mois d'hiver, et destinées à être livrées en octobre-novembre, les collections croisière sont devenus des rendez-vous incontournables pour l'industrie. Elles permettent de faire le relais entre les traditionnelles collections printemps-été et automne-hiver présentées lors des Fashions weeks de septembre et mars, répondant à une soif permanente de nouveautés à une époque où les réseaux sociaux bousculent les rythmes. Présentes plus longtemps en magasin, ces pré-collections peuvent représenter jusqu'à 70% des ventes pour les marques.
"Une maison comme la nôtre a une base de clientèle en prêt-à-porter extrêmement importante, qui visite nos boutiques fréquemment, et qui demande What's new?", explique le PDG de Dior, Sidney Toledano.
Autrefois réservée à un public d'acheteurs, la présentation de ces pré-collections est désormais une occasion de communiquer pour les grandes maisons, qui investissent sans compter dans ces défilés aux cadres exotiques. "On les fait hors de Paris parce que c'est l'occasion de passer plus de temps avec nos clients, poursuit Sidney Toledano. Et avec la presse, c'est plus cool qu'à Paris où il y a des défilés toutes les heures".
Si seuls les poids lourds de la mode peuvent se payer le luxe d'organiser de tels shows, de nombreux créateurs de taille moindre proposent eux des pré-collections. Le British Fashion Council, organisateur de la Fashion Week londonienne, a annoncé le lancement en juin d'une initiative destinée à les promouvoir.
Dans ce paysage du Sud de la France si cher à Christian Dior, Raf Simons a puisé dans l'architecture de l'inventeur du "New Look" en revisitant le tailleur "Bar", avec sa veste à basque et taille accentuée. Mais si les coupes s'inspirent de celles du fondateur de la maison, les tissus sont plus légers et les jupes courtes. Les bottines, pointues et à lacets, peuvent évoquer "Marie-Antoinette mais aussi une punkette new wave des années 80 ou 90", commente le directeur artistique de Dior.
"La silhouette est aussi un mélange, à la fois très Christian Dior mais avec une forte référence au vêtement fonctionnel, à ce que les artistes portent dans leur atelier", souligne encore le créateur belge. Des motifs à carreaux, vichy, pied de poule, de différentes couleurs, se superposent sur des ensembles courts.
Pierre Cardin, le premier employé de la maison Dior
Le show, s'est tenu devant 250 personnes, clientes et journalistes ainsi que des célébrités comme Marion Cotillard, égérie de la maison. Le propriétaire des lieux, Pierre Cardin, a assisté au défilé de la maison où il a commencé sa longue carrière, en 1947: "J'ai été le premier employé de la maison Dior !", rappelle le couturier de 92 ans. "Voir après tout ce temps Dior venir défiler chez moi, c'est une délicatesse qui me touche beaucoup".
Les collections Croisière ou comment vendre du rêve
A l'origine conçues pour les riches clientes américaines séjournant dans des lieux de villégiature ensoleillés pendant les mois d'hiver, et destinées à être livrées en octobre-novembre, les collections croisière sont devenus des rendez-vous incontournables pour l'industrie. Elles permettent de faire le relais entre les traditionnelles collections printemps-été et automne-hiver présentées lors des Fashions weeks de septembre et mars, répondant à une soif permanente de nouveautés à une époque où les réseaux sociaux bousculent les rythmes. Présentes plus longtemps en magasin, ces pré-collections peuvent représenter jusqu'à 70% des ventes pour les marques.
"Une maison comme la nôtre a une base de clientèle en prêt-à-porter extrêmement importante, qui visite nos boutiques fréquemment, et qui demande What's new?", explique le PDG de Dior, Sidney Toledano.
Autrefois réservée à un public d'acheteurs, la présentation de ces pré-collections est désormais une occasion de communiquer pour les grandes maisons, qui investissent sans compter dans ces défilés aux cadres exotiques. "On les fait hors de Paris parce que c'est l'occasion de passer plus de temps avec nos clients, poursuit Sidney Toledano. Et avec la presse, c'est plus cool qu'à Paris où il y a des défilés toutes les heures".
Si seuls les poids lourds de la mode peuvent se payer le luxe d'organiser de tels shows, de nombreux créateurs de taille moindre proposent eux des pré-collections. Le British Fashion Council, organisateur de la Fashion Week londonienne, a annoncé le lancement en juin d'une initiative destinée à les promouvoir.
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