Cet article date de plus de huit ans.
Les premiers pas des maisons Guo Pei et Aouadi sur les podiums parisiens
Les maisons Guo Pei et Aouadi sont les membres invités de la haute couture printemps-été 2016, qui défile du 24 au 28 janvier 2016. Focus sur ces deux maisons aux parcours et aspirations bien différentes.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Guo Pei, passion haute couture. RDV le 27 janvier sur le podium
La Chinoise Guo Pei est peu connue, pourtant c'est elle qui a réalisé la robe jaune à la traîne spectaculaire portée par Rihanna au gala du Met à New York en 2015.La saison dernière, elle a présenté pour la premlière fois son travail aux Arts Décoratifs à Paris, soit une trentaine de robes, véritables œuvres d'art.
C’est en 1997 que Guo Pei créé le premier atelier de couture en Chine : Rose Studio à Beijing. Passionnée par la haute couture, fascinée par le savoir-faire et l’excellence de la tradition du fait-main, elle sublime cet artisanat dans ses créations et s'inspire de la broderie traditionnelle chinoise.
Elle participe en 2006 à la Fashion Week chinoise et dévoile une robe brodée de fils d’or et de perles ayant nécessité 50.000 heures de travail. Son défilé "Réincarnation" en 2007 remporte le prix de la Meilleure Robe. Les défilés "Mille et deux nuits" en 2010 et "La légende du Dragon" en 2012 lors de la Fashion Week de Pékin sont des événements. Rose Studio est considéré -avec ses 100 artisans et ses 300 petites mains- comme l’atelier de couture le plus professionnel et le plus influent en Chine. Son désir : l'ouverture d'un atelier et la fondation d'une unité de production à Paris.
Yacine Aouadi, entre urbain et mondain. RDV le 26 janvier sur le podium
Après des stages dans des maisons parisiennes, il est recruté comme styliste par Balmain. Animé par la volonté de s'exprimer autrement qu'à travers un studio de création, Yacine Aouadi fonde sa maison éponyme avec l'idée que la couture peut constituer une alternative où l'on peut donner du temps au temps, luxe intemporel. Sa quête : une silhouette moderne et sophistiquée, débarrassée de ses clichés pour des collections où le vêtement est avant tout le reflet d'un goût, d'une personnalité incarnée par sa singularité. Son inclinaison pour l'artisanat et les métiers d'art privilégie un style hybride entre urbain et mondain.Yacine Aouadi est né en 1980 dans les quartiers nord de Marseille. C'est le benjamin d’une famille d’origine algérienne de cinq enfants. Après des études de médecine et de biochimie, guidé par sa passion pour la création et la mode, il change radicalement d'orientation professionnelle et entre à 26 ans dans une école de stylisme, le Studio Berçot à Paris. À l’issue de ces trois années de cursus, il obtient son diplôme.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.