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En images Jean-Charles de Castelbajac nous raconte en dix dessins poétiques son quotidien de créateur confiné

Article rédigé par Corinne Jeammet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min

"La prĂ©cipitation du rythme fait que l'imaginaire n'a plus le temps de se reposer", avait dit un jour Jean-Charles de Castelbajac. ConfinĂ©, le crĂ©ateur a multipliĂ© les croquis relatant son quotidien. 

La marque emblĂ©matique Ă  l’univers pop-poĂ©tique rayonne toujours avec la mĂŞme intensitĂ©. Pendant cette pĂ©riode de confinement Jean-Charles de Castelbajac a beaucoup dessinĂ©. En 10 croquis, il explique Ă  Franceinfo Culture la symbolique derrière chacun d'eux 

Jean-Charles de Castelbajac, qui a fĂŞtĂ© en 2018 ses 50 ans de crĂ©ation, a crĂ©Ă© des vĂŞtements en s'associant Ă  de nombreux artistes et Ă  de multiples marques, de Weston Ă  Rossignol jusqu'Ă  BenettonIl s'est fait une place unique dans le monde des crĂ©ateurs français en dĂ©cloisonnant l’art et la mode.

Sa carrière a Ă©tĂ© ponctuĂ©e de coups de foudre artistiques. Ainsi sont nĂ©es ses robes-tableaux avec HervĂ© Di Rosa, Ben, GĂ©rard Garouste, Robert Malaval, Annette Messager et des invitations de dĂ©filĂ©s avec Keith Haring, Robert Mapplethorpe, Cindy Sherman... Dans les annĂ©es 70 et 80, ses vĂŞtements intĂ©grent les personnages de cartoon de Walt Disney et l’iconique Snoopy. Les marques sont omniprĂ©sentes dans son Ĺ“uvre qui exprime son goĂ»t pour les logos. Une fascination que JCDC rapproche de son intĂ©rĂŞt pour les blasons pendant ses annĂ©es de pension dans un château. L'hĂ©raldisme lui a inspirĂ© ses couleurs de rĂ©fĂ©rence, rouge, jaune et bleu, constantes de sa mode joyeuse. 

Le pied de Jean Charles de Castelbajac. De tout temps, la contrainte a transformĂ© la sĂ©duction. DĂ©sormais, on ne fera pas du pied que sous la table. (JCDC)
Remercier notre coeur avec ceux qui sont en première ligne de Jean Charles de Castelbajac. Je pensais Ă  ces combattants qui nous protègent, qui ne sont pas vĂŞtus de camouflage, mais de pastels, couleurs crĂ©es durant la guerre du Vietnam comme rĂ©pulsif contre les mouches et les insectes lorsque les chirurgiens opĂ©raient en plein air.  (JCDC)
L'ennui de Jean Charles de Castelbajac. L'ennui a toujours été pour moi, l'étincelle qui a mis le feu aux poudres de mon imagination. Petit garçon, je suis devenu très créatif en m'ennuyant beaucoup. (JCDC)
TatouĂ© et confinĂ© de Jean Charles de Castelbajac. 
Je pensais Ă  Yvan Le Pays un de mes anciens assistants qui est un tatoueur artiste. ConfinĂ©, avec sa fiancĂ©e. Ă€ fleur de peau, j'effleure ta peau. (JCDC)
L'ascenseur de Jean Charles de Castelbajac. Toutes nos habitudes ont été bouleversées et cela nous force à retrouver notre esprit d'enfant, improviser, réinventer, utiliser notre corps autrement. (JCDC)
Wash your hands de Jean Charles de Castelbajac. 
Le danger nous fait redĂ©couvrir un rituel millĂ©naire, la purification par l'eau. Cela me fait penser Ă  sa dimension religieuse et historique, les ablutions. (JCDC)
Les projets après de Jean Charles de Castelbajac. Ce temps suspendu, nos vies tĂ©tanisĂ©es donnent vie Ă  rĂ©inventer nos envies pour demain et après-demain. (JCDC)
French Kiss de Jean Charles de Castelbajac. Avant 2020, il existait une curieuse pratique nommĂ©e le french kiss. Le contact les baisers, s'embrasser, tous ces nouveaux  interdits feront-ils place Ă  la renaissance d'un dĂ©sir romantique ? (JCDC)
I kiss with my eyes Jean Charles de Castelbajac. RĂ©inventer l'amour et ses rituels et s'embrasser et s'embraser d'un regard. (JCDC)
La mode au temps du virus de Jean Charles de Castelbajac; La mode survit Ă  toutes les crises, elle se rĂ©invente et s'inspire, elle sortira transformĂ©e de cette crise. Écologie, Ă©thique, partage et protection, seront pour moi et mes collections futures chez Benetton, les principales sources d'inspiration. (JCDC)

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