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Michel Manini, le réalisateur de "Bonne nuit les petits", est mort à 86 ans

Il avait réalisé plusieurs centaines d'épisodes de cette émission pour enfants, qui a marqué plusieurs générations de téléspectateurs.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nicolas, Pimprenelle et Nounours, les marionnettes de la série pour enfants "Bonne nuit les petits". (GEORGES GALMICHE / INA / AFP)

Son œuvre a accompagné des millions d'enfants. Michel Manini, le réalisateur historique de "Bonne nuit les petits", l'une des émissions les plus connues de la télé française, est mort, dimanche 13 août, à l'âge de 86 ans, a annoncé sa famille à l'AFP lundi.

Michel Manini avait réalisé plusieurs centaines d'épisodes de cette série, créée par Claude Laydu et son épouse Christine au début des années 1960. Cette émission a marqué plusieurs générations de téléspectateurs et est entrée dans la culture populaire.

Nounours, Nicolas et Pimprenelle

D'abord en noir et blanc puis en couleurs, "Bonne nuit les petits" a été diffusée sur l'ORTF de 1962 à 1973, puis sur TF1 dans une nouvelle version en 1976, et enfin sur France 2 dans sa dernière mouture, de 1995 à 1997. Conclu par de célébrissimes notes de pipeau, chaque épisode met en scène les personnages en marionnettes du Marchand de sable et de son assistant Nounours qui, chaque soir avant le coucher, descend de son nuage pour rendre visite aux enfants Nicolas et Pimprenelle.

Michel Manini avait succédé à Jacques Samyn comme réalisateur après une première saison (en 1962-1963) lors de laquelle les personnages n'étaient pas encore ceux qui sont passés à la postérité (les enfants s'appelaient Petit Louis et Mirabelle).

Dans un entretien au journal Ouest-France en 2016, Michel Manini avait décrit une émission compliquée à réaliser. "D'abord, il fallait enregistrer les voix des comédiens. Puis, on tournait avec la bande-son en playback. Les caméras étaient juchées à plus de 1,70 m de haut, car les marionnettistes étaient debout, tenant les personnages à bout de bras", avait-il dit, expliquant que "la grande difficulté consistait à filmer en évitant de cadrer leurs têtes".

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