Cet article date de plus d'onze ans.

Sorj Chalandon, lauréat du Goncourt des Lycéens pour "Le quatrième mur"

Sorj Chalandon, journaliste et écrivain, est récompensé pour un roman âpre et intense, qui nous plonge dans l'enfer du conflit libanais qui avait fait rage entre la seconde moitié des années 70 et le début des années 80.
Article rédigé par Annie Yanbekian
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Sorj Chalandon le 16 septembre 2013 à la télévision française, dans l'émission "Au Field de la nuit", sur TF1
 (Ginies / Sipa)
G. Le Morvan, L. Benchiha, D. Mérieux 
Paru chez Grasset, "Le quatrième mur" (voir la critique de Pierre-Yves Grenu) s'est imposé au sein de cinq finalistes de poids, dont le tout dernier lauréat du Prix Goncourt, Pierre Lemaitre et son désormais incontournable "Au revoir là-haut". L'ouvrage de Chalandon décrit le rêve utopique d'un metteur en scène qui souhaite monter la pièce "Antigone" à Beyrouth, en pleine guerre du Liban.

"Le quatrième mur" élu dès le 1er tour
Le roman de Sorj Chalandon s'est imposé au premier tour devant "L'invention de nos vies" (Grasset) de Karine Tuil et "Le cas Eduard Einstein" (Flammarion) de Laurent Seksik, a précisé le jury jeudi à Rennes. "Palladium" (Stock), de Boris Razon, faisait partie des autres finalistes avec le roman de Lemaitre.

Chalandon, "très humble et bouleversé"
Réagissant par téléphone depuis Paris, Sorj Chalandon s'est déclaré "très humble" et "bouleversé" par son prix. "Je suis touché et fier pour le livre et d'autant plus touché que ce prix est pur et cristallin", a-t-il assuré aux lycéens. "C'est l'une des plus belles choses que vous pouviez me faire à moi et tout ce que j'ai dans le ventre et dans le coeur."

Reportage : G. Le Morvan, B. Van Wassenhove, P. Nau
Sorj Chalandon, né le 16 mai 1952, longtemps journaliste au quotidien "Libération" (entre 1973 et 2007), collabore au "Canard Enchaîné" depuis l'été 2009.

Il a déjà été récompensé du Grand Prix du Roman de l'Académie française en 2011 pour son livre "Retour à Killybegs", paru chez Grasset. Depuis 2005, il a publié cinq romans chez cet éditeur, dont "Une promesse", récompensé par le Prix Médicis en 2006.
Les lycéens participants avaient deux mois pour lire 14 romans sélectionnés par l'Académie Goncourt le 6 septembre. En 2012, c'est Joël Dicker qui avait été couronné pour son roman "La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert" (Gallois), vendu à 715.000 exemplaires depuis sa parution.

Le prix Goncourt des Lycéens a été créé par la Fnac et le ministère de l'Education nationale avec l'accord de l'Académie Goncourt.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.