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"Les exilés meurent aussi d'amour", le premier roman de l'Iranienne Abnousse Shalmani

"Les exilés meurent aussi d'amour" publié aux Editions Grasset est un roman signé Abnousse Shalmani. L'histoire d'une fillette qui fuit la révolution islamique en Iran pour s'installer à Paris avec sa famille. L'auteur y soulève la question de l'identité de l'exilé. Elle était l'invitée du Soir3.
Article rédigé par Anne Elizabeth Philibert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'auteur d'origine iranienne Abnousse Shalmani

L'exil est un drame mais c'est beaucoup plus que ça, cela apporte énormément de choses selon Abnousse Shalmani. Cette enfant de la révolution, née à Téhéran en 1977, publie son deuxième roman  "Les exilés meurent aussi d'amour " aux éditions Grasset

Un roman entre deux terres, l'Iran et la France dans lequel elle donne une identité aux exilés et beaucoup d'humanité. Loin du drame des migrants, ce livre est une tragédie-comédie, pleine d'humour. Comme l'auteur, nombreux sont ceux qui bannis de leur pays, sont obligés de s'expatrier, notamment pour des raisons politiques. 

L'exilé malgré son exil continue d'aimer, d'avoir des idéaux politiques, continue de détester, continue de se battre et pas forcément pour avoir des papiers.   
Abnousse Shalmani 


Ecoutez l'interview d'Abnousse Shalmani

La féminité est aussi l'un des thèmes que l'auteure aborde dans ce premier roman. Abnousse Shalmani a travaillé sur la différence du corps entre le femme orientale et occidentale. Arrivée à Paris en 1985, elle découvre les romans érotiques et libertins et s'intéresse au marquis de Sade. Son premier livre, publié en 2014 aux éditions Grasset, s'intitule "Khomenini, Sade et moi". Elle y évoque l'Iran et la sexualité. L'histoire d'une petite fille contrainte de porter le voile dans le Téhéran des années 80 qui se dénude pour se révolter. 

Après des études d'histoire, Abnousse Shalmani emprunte la voie du journalisme puis de la production et de la réalisation de courts-métrages avant de revenir à sa première passion, la littérature qui lui offre des armes de résistance contre toutes les oppressions. 

 

Les exilés meurent d'amour, d'Abnousse Shalmani 
 (Grasset )

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