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Le romancier Henri Coulonges, lauréat du grand prix du roman de l'Académie française 1979, est mort à 86 ans

Traduits en 17 langues, les romans d'Henri Coulonges ont été publiés dans la collection Le Livre de Poche, l'édition de son roman "L'Adieu à la femme sauvage" demeurant disponible en librairies, souligne Henri de Dampierre.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
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Le romancier Henri Coulonges, en 2001 (ULF ANDERSEN / ULF ANDERSEN)

L'écrivain Henri Coulonges, lauréat du grand prix du roman de l'Académie française 1979 pour L'adieu à la femme sauvage, est décédé le 4 mai à l'âge de 86 ans, a annoncé l'un de ses deux fils à l'AFP lundi.

Né à Deauville (Calvados) sous le nom de Marc-Antoine de Dampierre, ce peintre passionné d'art s'est illustré principalement par sa plume dans les années 1970 et 1980. Collaborateur de la revue "Connaissance des Arts", il publie son premier roman, Les rives de l'Irrawaddy, chez Fayard en 1975, s'intéressant à la résistance anti-nazie dans les milieux étudiants allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Son plus grand succès critique et commercial survient quatre ans plus tard avec L'adieu à la femme sauvage (Stock), qui lui vaut également le prix RTL grand public. Traduit en une quinzaine de langues, l'ouvrage décrit la débâcle allemande à travers l'errance d'une jeune fille de 12 ans fuyant Dresde en 1945 avec sa mère en état de choc.

Suivront, toujours chez Stock, A l'approche d'un soir du monde (1983) sur une jeune Irlandaise entre le Cachemire et l'île d'Emeraude lors de la Première Guerre mondiale, Les Frères moraves (1986), récompensé du prix des Quatre jurys, La Lettre à Kirilenko (1989), auréolé du prix Chateaubriand, puis, chez Grasset, La Marche hongroise (1992), Passage de la comète (1996) et Six oies cendrées (2001).

En 1997, Henri Coulonges manque de peu l'élection à l'Académie Française face au journaliste Jean-François Revel. Il ne se représentera plus, relate son fils Henri de Dampierre. Son père, peintre exposé sous son vrai nom notamment au sein de la galerie parisienne Denise René, n'était "pas intéressé par les honneurs", explique-t-il à l'AFP.

Traduits en 17 langues, les romans d'Henri Coulonges ont été publiés dans la collection Le Livre de Poche, l'édition de l'Adieu à la femme sauvage demeurant disponible en librairies, souligne Henri de Dampierre.

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