Joël Dicker : "Ce qui m'attire ce sont les secrets enfouis dans une communauté très restreinte"
Que Joël Dicker se rassure, "La disparition de Stéphanie Mailer" est bien parti pour connaître le même succès que "La vérité sur l'affaire Harry Québert" son deuxième roman qui l'avait propulsé dans la lumière en 2012 et lui avait valu le Grand prix du roman de l'Académie française ainsi que le Goncourt des lycéens et "Le Livre des Baltimore" en 2015."On parle souvent d'un succès assuré mais il n'y a pas de recette. Quand je passe deux ans et demi à écrire ce livre je me demande si des gens le liront et si ça plaira.
Un roman un peu policier
Stéphanie Mailer, une journaliste alerte un policier concernant l'enquête qu'il avait menée 20 ans plus tôt sur quatre meurtres. Elle lui dit qu'il s'est trompé dans l'identification du coupable. Il ne la croit pas et quatre jours après Stéphanie Mailer disparaît. Le policier remonte l'enquête sur Stéphanie et sur ce quadruple meurtre.Une nouvelle fois Joël Dicker construit son récit entre passé et présent.
On ne peut pas savoir où on va si on ne sait pas d'où on vient. Pour la construction d'une histoire, comme pour la construction de soi on a besoin d'avoir quelque chose qui a existé avant qui nous a construit ou brisé pour la compréhension.
Même s'il s'agit d'un roman "un peu policier", "La disparition de Stéphanie Mailer" est, selon son auteur un roman sur les personnages du livre qui sont "à la recherche de leur vérité dans un moment de leur vie assez difficile."
Le goût pour la communauté en huis clos
L'action se déroule aux Etats-Unis dans une petite ville calme de la côte est. Une Amérique qui tient à coeur à Joël Dicker parce qu'il l'a connue pour avoir passé tous ses étés dans le Maine "dans une de ces petites villes où on croit qu'il ne se passe rien et pourtant ...C'est ce qui m'attire : les secrets enfouis dans une communauté très restreinte, un huis clos dans lequel tout le monde sait, tout le monde a SA vérité. Mais QUELLE vérité?""
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