Mort de Jean d'Ormesson : "Il était très beau parleur mais pour dire des choses", se souvient François Busnel
Après l'annonce de la mort de Jean d'Ormesson, le journaliste Francois Busnel garde en mémoire l'image d'un homme "devenu le symbole de la personne la plus indestructible qui soit".
Le journaliste Francois Busnel, présentateur de La Grande Librairie sur France 5, a fait part mardi 5 décembre sur franceinfo de sa "très grande tristesse" après l'annonce de la mort de l'écrivain Jean d'Ormesson à l'âge de 92 ans d'une crise cardiaque à son domicile de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). "Il est un peu immortel et il est très difficile d'admettre qu'aujourd'hui nous feront des émissions sans Jean d'Ormesson", a-t-il déclaré.
"Il savait mettre l'éloquence au service d'une puissance qui était l'affirmation de la vie"
Le présentateur a voulu rendre hommage à l'homme plein d'humour : "Il était très drôle. Il disait : tu sais, je suis devenu un écrivain mais surtout une espace de marque. Ca fait rêver les jeunes. Je suis le Schweppes de la culture." "On disait mais non, s'amuse François Busnel, il y a une œuvre tout de même. Il n'aimait rien tant que de se moquer de lui-même et de la manière dont lui-même il avait joué avec les médias." "Il était très brillant, il était très beau, il était très beau-parleur mais pour dire des choses, poursuit le journaliste. C'est cela qui est incroyable. Il savait mettre l'éloquence au service d'une puissance qui était l'affirmation de la vie", a-t-il déclaré.
Jean d'Ormesson était pour François Busnel un amoureux de la vie : "On peut s'y attendre parce qu'évidement il y a l'âge et la maladie. Jean était devenu le symbole de la personne la plus indestructible qui soit. Vous savez pourquoi ? Parce qu'il riait de cela ! Fidèle à ce qu'il avait écrit, malgré les déceptions, les drames et les chagrins, il cherchait dans le quotidien une bonne raison pour que la vie fut belle. Et il en trouvait, en plus !", a-t-il conclu.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.