#marquepage du 20 Septembre 2023 : échos des livres glanés par Anne-Marie Revol
Un nouveau numéro de Marque-Page : l'auteur qui nous raconte cette semaine son livre en quatre photos cosigne régulièrement des ouvrages avec sa sœur, Claire. Charlotte Jacobsen, libraire à Lausanne, a été emballée par Un simple dîner, de Cécile Tlili. Un huis clos étouffant et explosif ! Quant aux Instagrammeurs, ils se sont tous rués sur le dernier roman de Jean-Baptiste Andréa, Veiller sur elle. Une histoire bouleversante en route pour le Goncourt…
Un quiz, un livre, sinon rien !
Son livre, glaçant, addictif, a fait sensation cette rentrée. En quatre photos soigneusement choisies par elle, notre écrivaine nous le résume… Des dictionnaires et des crayons à papier. Un bouquet de violettes. Un dessin du colisée de Rome. Une mèche de cheveu et un crâne… C’est intrigant, n’est-ce pas ? Lisez ses légendes dans notre vidéo et vous comprendrez. Puis vous vous précipiterez sur cet ouvrage à nul autre pareil qui nous raconte l’histoire d’un monsieur tout le monde qui verse dans l’absolue folie… Une petite idée ?
La libraire s’invite à dîner !
Charlotte Jacobsen, libraire chez Payot à Lausanne, a dévoré Un simple dîner de Cécile Tlili. Un premier roman paru chez Calmann-Levy. " Il s’agit d’un huis clos, d’un dîner entre (…) deux couples, dans la torpeur de cette fin d’été, dans un très bel appartement parisien. " La soirée a lieu chez Étienne. Claudia, sa compagne, d’une timidité maladive, a cuisiné toute la journée pour masquer son appréhension. Johar et Rémi, leurs invités, n’ont pas l’esprit tranquille non plus. " Les quatre personnages ont en commun de vouloir être partout sauf là… " L’odeur épicée d’un curry, une veste qui glisse d’un fauteuil, il suffit d’un rien pour que tout bascule. À travers ce repas on ne peut plus électrique, Cécile Tlili interroge la place des femmes dans la société et tisse, avec délicatesse, une ode à l’émancipation et à la liberté. " C’est d’une grande finesse psychologique, ça se lit rapidement, c’est comme une petite pièce de théâtre. "
Les Bookstagrammeurs plébiscitent " Veiller sur elle "
Depuis son premier livre, Ma reine, sorti en 2017, Jean-Bapstiste Andrea est le chouchou des libraires et… des réseaux sociaux. Son nouvel, opus, Veiller sur elle, ne déroge pas à la règle. Sauf que cette fois-ci, il fait également sensation auprès du jury du Goncourt qui l’a mis sur sa première liste… Son héros, Mimo, a tiré toutes les mauvaises cartes au grand jeu du destin. Orphelin de père, il est né pauvre et affiche une toute petite taille. Confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure, il n’aura d’autres choix que d’encaisser. " Il a 12 ans quand il rencontre Viola (…). Une Orsini, belle, fantasque, érudite, libre, un peu sorcière (…) Elle est inaccessible et pourtant ils deviennent amis ", précise @by.anne.karen. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. " L'auteur nous offre ici un magnifique roman, saga familiale et historique, doté d'une galerie de personnages fabuleux, certains détestables, d'autres extrêmement attachants. " résume avec justesse @nath_mots_et_gourmandises. Un ouvrage plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté.
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