Les tops et les flops du Michelin 2008

C'est un rituel bien huilé : chaque année, début mars, il est des restaurants qui rient et d'autres qui pleurent. La faute à un petit personnages tout rond, qui fait et défait des carrières. C'est aujourd'hui que le guide Michelin 2008 paraît. Et comme chaque année, il a son lot de surprises et de révélations. Une en fait, dans chaque catégorie.

Le grand gagnant de l'édition 2008, c'est donc Gérald Passédat. A 47 ans, il obtient la troisième étoile pour le Petit Nice qui, comme son nom ne l'indique pas, est un restaurant de Marseille créé par son grand-père, qui propose une cuisine méditerranéenne inventive dédiée aux poissons.
_ C'est la première fois d'ailleurs que Marseille est ainsi mise à l'honneur.

Le grand perdant, c'est le Grand Véfour. Une institution pourtant, à Paris. Guy Martin, 50 ans, avait obtenu la troisième étoile en 2000. Il la perd cette année.
_ La sanction est due “au constat très clair de nos inspecteurs qui n'ont pas trouvé depuis 18 mois les trois étoiles dans l'assiette de Guy Martin”, explique, impitoyable, Jean-Luc Naret, le patron du guide. Qui conclut : “chaque chef sait exactement ce qui se passe dans ses cuisines. Il y a toujours une bonne raison pour la perte d'une étoile.”

Par ailleurs, huit restaurants obtiennent cette année leur deuxième étoile : L'Amphitryon à Toulouse/Colomiers (Haute-Garonne), Le Puy Saint-Jacques à L'Isle Jourdain/Pujaudran (Gers), L'Hostellerie de Plaisance à Saint-Emilion (Gironde), Le Domaine des Hauts de Loire à Onzain (Loir-et-Cher), Le Neuvième Art à Saint-Just-Saint-Rambert (Loire), Les Pyrénées à Saint-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques), La Bouitte à Saint-Martin-de-Belleville (Savoie), et L'Atelier de Joël Robuchon à Paris 7e.