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Avec "Loin", le jeune prodige du théâtre Alexis Michalik s'essaie pour la première fois au roman

Un premier roman d'Alexis Michalik en forme de quête haletante à travers quatre continents. 

Article rédigé par franceinfo Culture - Carine Azzopardi
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
Alexis Michalik (BALKAR/FREGE MARC/SIPA)

Il est considéré, depuis le succès phénoménal d'Edmond, qu'il a adapté au cinéma,  comme le jeune prodige du théâtre français. Avec ce premier roman, Loin (Albin Michel), Alexis Michalik s’essaye à un nouveau genre dont le point commun avec ses œuvres précédentes est l’aventure.

L'histoire: Tout commence par ces quelques mots sur une carte postale, reçue avec des années de retard : "Je pense à vous, je vous aime". Il n’en faut pas plus à Antoine et Anna, un frère et une sœur, pour partir à la recherche de ce père disparu qui les a abandonnés, eux et leur mère, alors qu’ils étaient enfants, de manière inexpliquée.

Une quête, de celles qui forment la jeunesse, qui leur fera quitter le confort d’un train-train quotidien (pour Antoine), et d’une déstructuration personnelle (pour Anna), et qui les emmènera d’abord en Autriche puis en Suisse, en Allemagne, en Turquie… Sur les traces des aventures paternelles, sur les traces aussi de leur propre identité.

Une sorte de guide du Routard romanesque

Nous ne dévoilerons pas la suite de ce guide du Routard romanesque, pimenté de quelques scènes légères, et d’humour très léger lui aussi. Le tout se lit sans difficulté, comme il a été rédigé : d’une traite. On pense d’ailleurs en lisant ce livre qu’il a été conçu comme un synopsis géant dont les dialogues sont déjà pour la plupart écrits. Le prélude à une adaptation cinématographique ?

Couverture du roman d'Alexis Michalik, "Loin" (Ed. Albin Michel)

Loin, d’Alexis Michalik, 644 pages, Albin Michel, 22,90€, parution le 04/09/2019.

Extrait : 

"Je voulais l'aventure, moi aussi. Je voulais vivre. 
A vingt ans, j'avais posé le pied sur quatre continents. J'avais dit "bonjour" en dix-sept langues, j'avais photographié trente-six hôtels de ville. 
Outre le plaisir de la découverte, j'en avais tiré une leçon essentielle: nulle part, je n'étais chez moi. J'étais un Français en Afrique, un Africain ailleurs, un Breton en Normandie, un Martien en Russie. Mais peu m'importait. C'est ainsi que j'ai compris qui j'étais: un passager, un témoin."

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