La première édition du prix Constantinople est partagée entre l'écrivain israélien Elie Barnavi et le Palestinien Elias Sanbar
Pour sa première édition, ce prix doté de 10 000 euros est partagé entre Elie Barnavi, ancien ambassadeur d'Israël en France, auteur d'un livre de mémoires, et Elias Sanbar, également diplomate, Palestinien, également poète et écrivain.
Le prix Constantinople, récompense littéraire française pour les auteurs qui rapprochent Orient et Occident, a été remis mardi 10 mai à l'Israélien, Elie Barnavi et au Palestinien, Elias Sanbar. Pour sa première édition, ce prix doté de 10 000 euros est partagé entre un diplomate qui a publié en mars des mémoires, Confessions d'un bon à rien (Grasset), et un poète auteur entre autres d'un Dictionnaire amoureux de la Palestine (Plon) en 2010.
"Notre ardent désir de paix"
Ces deux francophones se sont félicités du rapprochement de leurs oeuvres respectives. "J'ai été heureux de recevoir ce prix avec Elias Sanbar, que je connais depuis de nombreuses années, et qui est devenu très vite un ami, vu que nous rapprochent notre commune humanité, notre ardent désir de paix", a affirmé Elie Barnavi en recevant le prix à l'hôtel Ritz à Paris. "C'est une quête commune qui définit le mieux notre lien, mis à part le lien personnel, le lien d'amitié. Cette quête commune c'est la paix des deux États", a poursuivi Elias Sanbar.
Le prix est décerné par un jury présidé par l'écrivain suisse d'origine turque Metin Arditi, avec des personnalités telles que les académiciens Dominique Bona, François Sureau et Michel Zink, ou encore le rabbin Haïm Korsia, l'actrice Rachel Kahn ou les romanciers Jean-René Van der Plaetsen ou Jean-Paul Enthoven.
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