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La Maison d'Elsa Triolet et Aragon menacée
La survie de la Maison d'Elsa Triolet et Aragon, à Saint-Arnoult-en-Yvelines, est menacée par une diminution des aides de l'Etat et une "hausse vertigineuse" du loyer réclamé à l'association qui gère l'établissement, s'alarme jeudi son directeur Bernard Vasseur.
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L'Etat impose depuis 2002 à l'association (Centre de recherche et de création Elsa Triolet-Aragon) de payer un loyer "qui vient de connaître une hausse vertigineuse de 48,6% et devrait s'élever à 30.000 euros en 2013", explique M. Vasseur. "C'est totalement insupportable pour l'association".
Baisse des subventions
En outre, "l'Etat n'a pas augmenté son soutien depuis 1998 et l'an dernier le ministère de la Culture a diminué sa subvention de 6%", soit 10.000 euros, ajoute-t-il. Pourtant, l'établissement accueille de plus en plus de visiteurs : 20.000 personnes en 2012, dont de nombreux scolaires, contre seulement 5.000 en 1998. Le ministère de la Culture n'a pas répondu "aux courriels de détresse adressés par l'association", ni à une lettre envoyée en mars par sa présidente Edmonde Charles-Roux, souligne Bernard Vasseur, déplorant ce silence. "Est-il l'annonce de la mort programmée en haut lieu de cette maison d'écrivain ?", s'inquiète-t-il.
Baisse des subventions
En outre, "l'Etat n'a pas augmenté son soutien depuis 1998 et l'an dernier le ministère de la Culture a diminué sa subvention de 6%", soit 10.000 euros, ajoute-t-il. Pourtant, l'établissement accueille de plus en plus de visiteurs : 20.000 personnes en 2012, dont de nombreux scolaires, contre seulement 5.000 en 1998. Le ministère de la Culture n'a pas répondu "aux courriels de détresse adressés par l'association", ni à une lettre envoyée en mars par sa présidente Edmonde Charles-Roux, souligne Bernard Vasseur, déplorant ce silence. "Est-il l'annonce de la mort programmée en haut lieu de cette maison d'écrivain ?", s'inquiète-t-il.
Une maison des illustres
La Maison Elsa-Triolet-Louis-Aragon, dans laquelle le couple avait habité, a été léguée à l'Etat par le poète. Elle a été la première à obtenir en 2011 le label "Maison des illustres", créé par le ministère de la Culture. Ce label distingue "les lieux dont la vocation est de conserver et transmettre la mémoire de ceux qui les ont habités et se sont illustrés dans l'histoire politique, sociale et culturelle de la France".
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