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L'écrivain espagnol Javier Marías emporté par une pneumonie à l'âge de 70 ans

L'auteur espagnol Javier Marías, qui était aussi éditeur, traducteur et journaliste, est mort dimanche 11 septembre à Madrid des suites d'une pneumonie, a annoncé sa maison d'édition. 

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'écrivain et journaliste espagnol Javier Marías en 2010.  (ULF ANDERSEN / ULF ANDERSEN VIA AFP)

L'écrivain espagnol Javier Marías, dont l'oeuvre a été traduite dans plus de 40 langues et dans près de 60 pays, est décédé dimanche à Madrid à l'âge de 70 ans des suites d'une pneumonie, a annoncé sa maison d'édition.

"Avec une énorme tristesse, en notre nom et au nom de la famille, nous avons le regret d'annoncer que notre grand auteur et ami Javier Marías est décédé cet après-midi à Madrid", a indiqué dans un communiqué sa maison d'édition, Alfaguara.

Le communiqué précise qu'il souffrait "depuis quelques semaines" d'une pneumonie "qui s'est aggravée ces dernières heures". Selon le quotien El Mundo, il s'agissait d'une pneumonie "provoquée par le Covid" et qui a entraîné son hospitalisation pendant de longs mois.

Un des grands auteurs de la littérature espagnole contemporaine

Né le 20 septembre 1951 à Madrid, ce Madrilène, considéré comme l'un des grands auteurs de la littérature espagnole contemporaine, a vendu plusieurs millions d'exemplaires de ses livres dans le monde.

Auteur de dizaines de romans, nouvelles et essais, Javier Marías, qui était aussi éditeur, traducteur et journaliste, a publié notamment aux éditions Rivages Le Roman d'Oxford (1989) Un coeur si blanc (1992) et Demain dans la bataille pense à moi (1994), mais aussi Comme les amours (2011) chez GallimardIl est également l'auteur d'une trilogie remarquée, Ton visage demain, longue de près de 2000 pages et achevée en 2010. Il avait publié l'an dernier son 16e roman, Tomás Nevinson.

Nommé membre de l'Académie royale espagnole en 2006, il s'exprimait dans un français et un anglais remarquables. Cinéphile acharné et fan du Real Madrid, Javier Marías était aussi, malgré ses idées républicaines, le souverain du royaume fictif de Redonda, "titre" devant son nom à un îlot des Petites Antilles.

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