"L'argot, c'est une musique"
En cette semaine de la Francophonie, le Grand Soir 3 reçoit ce mardi 21 mars Marcelle Ratafia, coauteure de L'ABC de l'argot sans se fader le dico.
"L'argot commence au Moyen-Age et on le retrouve beaucoup à la Belle Epoque sous l'impulsion de littérature, du cinéma naissant, des chansons et d'une frange de la population parisienne qui parlait énormément argot", explique Marcelle Ratafia, coauteure du livre L'ABC de l'argot sans se fader le dico.
"L'argot est un métalangage selon les linguistes. Pour moi, c'est une forme de langue incomplète. On ne peut pas tout dire. Il n'y a pas de mot par exemple pour dire amour", poursuit-elle.
Hommage aux Négresses vertes
Il y a des mots qui apparaissent, qui disparaissent puis qui reviennent comme daron et daronne, père et mère. "La première occurrence de daron date de 1725 et ça voulait dire patron. C'est revenu parce que c'est un mot particulièrement bon à l'oreille. L'argot, ce n'est que ça, c'est seulement une musique", selon Marcelle Ratafia.
Marcelle Ratafia est un pseudonyme. "J'ai essayé de rendre hommage au groupe Les Négresses vertes que j'aime beaucoup parce qu'il a mixé Paris avec plein d'autres choses. Marcelle Ratafia est une de leurs chansons", raconte l'auteure.
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