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Cinéaste-auteur, René Manzor reçoit le Prix Polar du roman francophone à Cognac

Vendredi soir, le Français René Manzor, réalisateur devenu écrivain, a reçu le prix du meilleur roman francophone du 19e festival Polar pour son livre "Celui dont le nom n'est plus", paru aux Éditions Kero.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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René Manzor en 2006 sur le tournage d'un téléfilm.
 (Jean-Claude Roca / TF1 / Sipa)

"Celui dont le nom n'est plus" se déroule à Londres, où un vétéran de Scotland Yard est confronté à des meurtres incompréhensibles, perpétrés non pas par un tueur en série mais par une série de tueurs. À chaque fois, la victime est éventrée et éviscérée par la personne qui l'aimait le plus au monde... qui ne se souvient plus de rien.

Ce thriller est le second roman de l'auteur, connu des deux côtés de l'Atlantique pour son travail au cinéma et à la télévision.

Frère des musiciens Francis et Jean-Félix Lalanne, René Manzor - c'est le nom de sa mère - avait signé un succès dès son premier long-métrage, "Le Passage" (1986), un film fantastique avec Alain Delon.

Remarqué par Steven Spielberg, il était ensuite parti aux États-Unis pour participer à différentes productions pour la télévision. En 1997, René Manzor réalise "Un amour de sorcière", avec des stars comme Vanessa Paradis, Jeanne Moreau et Jean Reno, puis en 2003, "Dédales", avec Lambert Wilson et Sylvie Testud.

Ce n'est qu'en 2012 que l'auteur s'est lancé dans le roman noir avec son premier livre, "Les Âmes rivales".

Un auteur allemand distingué à Cognac
Le prix Polar du meilleur roman international est allé à l'Allemand Wulf Dorn, pour "Nos désirs et nos peurs", un thriller psychologique publié aux Éditions du Cherche Midi.

Claudine Aubrun reçoit quant à elle le Prix du meilleur roman jeunesse pour "Dossier océan" (Editions du Rouergue), un jeu du chat et de la souris entre une adolescente mutique et un assassin sur fond de plage landaise.

Le palmarès BD
En bande dessinée, le prix du meilleur album "one shot" est décerné cette année à "Choc" de Colman et Maltaite (Editions Dupuis). Dans cet album, les adeptes de Tif et Tondu découvrent pourquoi Monsieur Choc, l'élégant mafieux coiffé d'un heaume de chevalier, ennemi juré du duo dessiné par Will durant près de 40 ans, est aussi méchant.

Toujours en BD, c'est "Jérôme K. Jérôme Bloche", le détective privé créé par Alain Dodier, qui reçoit le prix Polar de la meilleure série francophone. Avec "L'ermite" (Editions Dupuis), le détective dégingandé qui collectionne les enregistrements de sirènes de police du monde entier, rapportés par sa fiancée hôtesse de l'air, en est déjà à sa 24e aventure.

"Une cerise noire" couronnée
Le prix Polar du meilleur spectacle théâtral récompense "Une cerise noire", de la compagnie La Française des comptages, un tour de force artistique qui recrée pour le public les coulisses du tournage d'un film noir des années 50, monté ensuite en direct et projeté simultanément sur grand écran. Les prix du festival - le seul en France à regrouper toutes les disciplines du genre "policier" - pour la télévision et le cinéma doivent être dévoilés dimanche après-midi.

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