Les Visiteurs, troisiÚme volet au cinéma : tout sauf la révolution
L'anachronisme est le ressort essentiel des Visiteurs, c'est entendu : il y a donc quelque chose d'anachronique Ă voir revivre sous nos yeux des personnages abandonnĂ©s il y a dix-huit ans. Car ils sont toujours lĂ : Jean Reno/Godefroy de Montmirail, et Christian Clavier/Jacquouille la Fripouille. Le duo moyen-Ăągeux toujours plus repoussant et mal fagotĂ©, se retrouve coincĂ© en pleine pĂ©riode post-rĂ©volutionnaire, lĂ -mĂȘme oĂč s'achevait les Visiteurs 2. Autour d'eux, Marat, Robespierre, mais aussi Franck Dubosc, Karin Viard, Sylvie Testud ou Alex Lutz tout en noblesse prĂ©cieuse.
Casting renouvelĂ© donc, seule Marie-Anne Chazel est rescapĂ©e des couloirs du temps, mais malgrĂ© la conviction - un Christian Clavier tout en cris et en grimaces par exemple -, pas vraiment d'emballement. L'intrigue reste la mĂȘme, retrouver leur XIIe siĂšcle d'origine, les gags un peu lourdeaux et le potentiel de phrases cultes assez creux. Ces Visiteurs-lĂ se reposent sur leurs acquis sans grande originalitĂ©, et avec presque vingt ans de plus, on adhĂšre quand mĂȘme plus difficilement.
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