"Les casseroles de la restauration collective", dans Le Monde en face sur France 5
Crèches, écoles, entreprises, hôpitaux, maisons de retraites… la restauration collective nourrit tout au long de la vie. Une gigantesque industrie qui sert 3 milliards de repas, chaque année, en France, et représente un marché de 17 milliards d’euros.
Trois géants dominent le secteur : les français Sodexo et Elior, et le britannique Compass. Des Comment les sociétés de restauration parviennent-elles à décrocher leurs contrats auprès des collectivités ? Et surtout que servent-elles dans les cantines, une fois les marchés remportés ?
Enquête sur leurs méthodes pour casser les prix tout en promettant une prestation de qualité : achats d’énormes volumes au rabais et dégraissage du personnel avec toutes les dérives du secteur. Au menu : une farandole de tricheries sur le contenu de l’assiette.
Après la diffusion du documentaire, Marina Carrère d’Encausse propose un débat.
Avec deux invités :
Isabelle BRETEGNIER, Parent d’élève
2 enfants
Il y a 4 ans elle se tourne vers la cantine scolaire de ses enfants pour demander une question : « Que mange mon enfant ? »
Elle demande plus de transparence et plus de Bio. Elle se heurte à quelques oppositions : « On m’a mis une étiquette de Bobo » mais après une longue négociation et une mobilisation de parents d’élèves elle réussit à faire inscrire plus de la moitié de ces propositions pour le Bio.
Elle est membre du collectif « Pas d’usine on cuisine »
Aujourd’hui elle veut devenir diététicienne pour la restauration collective.
Marc de Passorio grand chef étoilé
« Depuis l’année dernière il a monté 3 projets de partenariats avec cantines scolaires (dont celle de son fils) et en projet un partenariat avec une maison de retraite.
La société Scolarest, le groupe qui est en charge des restaurants collectifs dans sa région l’aide aussi. L’opération prend de plus en plus d’ampleur et il espère faire ça bientôt dans une maison de retraite.
L’idée est d’accompagner les responsables de cuisine dans les cantines pour élaborer leur repas. Les aider en restant dans le cout et en travaillant avec des produits Bio. »
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