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Le Festival de Cannes résumé en images

Après dix jours de compétition, le Festival de Cannes touche à sa fin. Le jury, présidé par la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion dévoilera le palmarès samedi soir. Entre le retour de Pulp Fiction et la bise polémique entre Gilles Jacob et Leila Harami, la 67e édition du Festival a été marquée par de nombreux moments forts.
Article rédigé par Magali Judith
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
  (Le jury de la 67e édition du Festival de Cannes © Yves Herman/REUTERS)

Le jury de la 67e édition du Festival de Cannes dévoile samedi soir son palmarès. Du film de Xavier Dolan au retour de Pulp Fiction, en passant par le film inspiré de l’affaire DSK ou encore la bise polémique entre Gilles Jacob et Leila Hatami, les dix jours de compétition ont été marqués par des moments forts.

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Moment de "Grace"

 

Grace de Monaco , le film d’ouverture de la compétition, présenté par le réalisateur français Olivier Dahan reçoit un accueil glacial par les critiques. Le portrait de  Grace Kelly (Nicole Kidman) déchirée entre sa vie d’actrice et celle de princesse est rejeté par la famille princière qui ne souhaite pas être "associée à ce film" .

 

 

 

 

  (Jeanne Balibar, Tim Roth, Nicole Kidman et le réalisateur Olivier Dahan © Yves Herman/REUTERS)

 

 

 

 

Plaidoyer émouvant

 

Timbuktu , du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako, a marqué des points dans la course au palmarès avec son plaidoyer contre l'islam intransigeant des jihadistes qui ont occupé le Nord du Mali. Submergé par l’émotion, le réalisateur a éclaté en sanglot lors de la traditionnelle conférence 

 

 

 

 

 

  (Abderrahmane Sissako en pleurs lors de la conférence de presse © REUTERS | Eric Gaillard)

 

 

 

 

Le film sulfureux

 

Le film hors compétition d’Abel Ferrara , Welcome to New York , une évocation de l'affaire DSK, qui avait éclaté en 2011. Un film choc avec Gérard Depardieu en DSK. Si les critiques reconnaissent le talent de l’acteur, il est mal accueilli par les critiques.

 

 

 

 

 

  (Gérard Depardieu entouré par les journalistes lors de la présentation du film © Eric Gaillard/REUTERS)

 

 

 

 

L’étoile déchue

 

Loin des paillettes d’Hollywood, Maps to the stars de David Cronenberg dresse le portrait d’une actrice névrosée (Julianne Moore) sur le déclin. 

 

 

 

 

  (David Cronenberg, Julianne Moore, Robert Pattinson, Sarah Gadon © Regis Duvignau/REUTERS)

 

 

 

 

Monde du travail

 

Jean-Pierre et Luc Dardenne sont toujours en course pour obtenir une troisième Palme d’or. Dans Deux Jours, une nuit ,les frères belges font un état des lieux du monde du travail avec l’histoire d’une jeune femme (Marion Cotillard), qui n’a qu’un week-end pour sauver son emploi.

 

 

 

 

 

  (Luc Dardenne, Marion Cotillard, Jean-Pierre Dardenne © Regis Duvignau/REUTERS)

 

 

 

 

En attendant Godard

 

Film en 3D, Adieu au langage , de Jean-Luc Godard, est l’histoire "d’un homme, d’une femme, d’un chien et de métaphores". Œuvre expérimentale obscure a été reçue avec révérence mais la légende de la Nouvelle Vague a boudé la Croisette.

 

 

 

 

 

  (Kamel Abdelli, Heloise Godet, Zoe Bruneau, Richard Chevallier et Jessica Erickson © Benoit Tessier REUTERS)

 

 

 

 

La crise de mère

 

Le benjamin de la compétition en est aussi le favori. À 25 ans, le Québécois Xavier Dolan est pressenti pour remporter la Palme d’or, avec son film  Mommy , l’histoire d’un amour fusionnel entre un adolescent bipolaire (Antoine-Olivier Pilon) et une mère excentrique (Anne Dorval).

 

 

 

 

  (Anne Dorval, Xavier Dolan, Suzanne Clément © Yves Herman/REUTERS)

 

 

 

 

Baisé volé

 

L’actrice iranienne et membre du jury Leila Hatami a provoqué jeudi la colère des conservateurs iraniens en embrassant Gilles Jacob, le président du Festival, pendant la cérémonie de la soirée d'ouverture. L’actrice a dû présenter ses excuses vendredi pour ce geste qualifié d'"inapproprié" par les autorités de la République islamique

 

 

 

 

  (Leila Hatami © Regis Duvignau/REUTERS)

 

 

 

 

Let’s twist again

 

Les nostalgiques de Pulp Fiction de Quentin Tarantino ont pu assister à la projection du film vendredi en présence du réalisateur, d’Uma Thurman et de John Travolta. Ambiance festive sur le tapis rouge : le trio a fait un clin d’œil à la fameuse scène de twist dans le film, qui a remporté la Palme d’or en 1994.  

 

 

 

 

  (Quentin Tarantino, Uma Thurman et John Travolta © Regis Duvignau)

 

 

 

 

Bientôt le verdict

 

Le jury du Festival, mené par la réalisatrice Jane Campion – qui a remporté la Palme en 1993 avec La leçon de piano – s’est retiré dans une villa, samedi, sur les hauteurs de Cannes avant de dévoiler le palmarès du 67e Festival à partir de 18h55.

 

 

 

 

  (Sofia Coppola,  Leila Hatami, Carole Bouquet, Winding Refn, Gael Garcia Bernal, Jane Campion, Jeon Do-yeon, Jia Zhangke et Willem Dafoe © Yves Herman/REUTERS)

 

 

 

►►► EN DIRECT | Une cérémonie que vous pourrez suivre en direct avec nous sur France info et franceinfo.fr à partir de 18h30.

 

 

 

 

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