Le couturier André Courrèges est mort
André Courrèges, c'est avant tout des formes très structurées, une mini-jupe que cherchent à rejoindre des bottes et le genou qui s'expose. La robe trapèze, le pantacourt : le travail d'André Courrèges, c'était du design. Il n'était pas diplômé des Ponts et chaussées pour rien ! Et puis c'est une lumière aussi : du blanc éclatant, et du rose. Pourtant, son entourage ne le décrivait pas comme un homme de mode. Evidemment, ce n'est pas tout à fait vrai, il a révolutionné ce monde. Jusqu'en 1970, il est même copié par toute la planète.
L'usine qu'il fait alors construire à Pau emploie 800 personnes et puis, avec la crise, la maison ne peut pas lutter contre les tarifs asiatiques. Le créateur vend sa maison à des investisseurs japonais en 1984. Une erreur qu'il met dix ans à rattraper, ou plutôt son épouse Coqueline. En effet, c'est Madame Courrèges qui rachète la société il y a un peu plus de 20 ans, et la relance.
Le couple fondateur revend finalement sa maison en 2011, à deux Français. Et il y a quelques mois, à la surprise générale, deux très jeunes créateurs français sont chargés de donner "un nouveau souffle" à Courrèges. Une maison créée en 1961, trente ans avant leur naissance.
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