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Le couturier André Courrèges est mort

Il était le symbole de la révolution vestimentaire des années 1960. André Courrèges est décédé à son domicile de Neuilly-sur-Seine, à côté de Paris, annonce la maison Courrèges. Il avait 92 ans et souffrait de la maladie de Parkinson depuis une trentaine d'années.
Article rédigé par Sophie Auvigne
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (André Courrèges, avec l'une de ses mannequins © Sipa/ LASKI)

André Courrèges, c'est avant tout des formes très structurées, une mini-jupe que cherchent à rejoindre des bottes et le genou qui s'expose. La robe trapèze, le pantacourt : le travail d'André Courrèges, c'était du design. Il n'était pas diplômé des Ponts et chaussées pour rien ! Et puis c'est une lumière aussi : du blanc éclatant, et du rose. Pourtant, son entourage ne le décrivait pas comme un homme de mode. Evidemment, ce n'est pas tout à fait vrai, il a révolutionné ce monde. Jusqu'en 1970, il est même copié par toute la planète.

 

L'usine qu'il fait alors construire à Pau emploie 800 personnes et puis, avec la crise, la maison ne peut pas lutter contre les tarifs asiatiques. Le créateur vend sa maison à des investisseurs japonais en 1984. Une erreur qu'il met dix ans à rattraper, ou plutôt son épouse Coqueline. En effet, c'est Madame Courrèges qui rachète la société il y a un peu plus de 20 ans, et la relance.

 

Le couple fondateur revend finalement sa maison en 2011, à deux Français. Et il y a quelques mois, à la surprise générale, deux très jeunes créateurs français sont chargés de donner "un nouveau souffle" à Courrèges. Une maison créée en 1961, trente ans avant leur naissance.

La réaction de Jacques Bungert, co-président de la maison Courrèges depuis 2011 : "Il y a un avant et un après André Courrèges"
 

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