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LA MARCHE

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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LA MARCHE – Un film de Nabil Ben Yadir avec Olivier Gourmet, Tewfik
Jallab, Vincent Rottiers , Jamel Debbouze, Charlotte Le Bon

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Synopsis ****

En 1983, dans une France en proie à
l'intolérance et aux actes de violence raciale, trois jeunes adolescents et le
curé des Minguettes lancent une grande Marche pacifique pour l'égalité et
contre le racisme, de plus de 1000 kilomètres entre Marseille et Paris.

Malgré les difficultés et les
résistances rencontrées, leur mouvement va faire naître un véritable élan
d'espoir à la manière de Gandhi et Martin Luther King. Ils uniront à leur
arrivée plus de 100 000 personnes venues de tous horizons, et donneront à
la France son nouveau visage.

 

Nabil Ben Yadir, le réalisateur, à propos du film :

" J'ai voulu raconter cette
histoire car je pense que cet événement résonne encore très fort aujourd'hui,
même si cela s'est passé il y a trente ans. Imaginer qu'un jour des jeunes de
banlieue aient pris comme référence Gandhi et la non-violence était à
l'antithèse de ce que les médias nous livrent comme image de ces jeunes. "

" Avant de réaliser ce film, je
ne connaissais que la fin de cet événement. Quand Nadia Lakhdar, ma
co-scénariste qui avait depuis un moment cette idée de scénario, m'a raconté
qu'il y avait eu une marche, qu'elle était non-violente et qu'elle était partie
du film de Richard Attenborough, j'ai trouvé juste et indispensable de la faire
revenir au cinéma puisqu'elle avait démarré avec le cinéma. "

" Avant d'écrire le scénario,
j'ai bien sûr rencontré tous les protagonistes et surtout le principal Toumi
Djaida, Mohamed dans le film. Il m'a raconté son histoire, m'a montré l'endroit
où il a reçu la balle... Quand on le voit dans les archives de l'INA d'il y a 30
ans et aujourd'hui, on se rend compte qu'il est toujours le même : un
homme pur qui dégage beaucoup d'amour. " 

" Visionner les actualités de l'époque était passionnant. Le plus
surprenant est la manière dont les jeunes des quartiers parlaient à cette
époque. Il n'y avait pas de verlan, pas cet accent que l'on entend aujourd'hui
à la télé, dans les JT, dans les films, dans la rue... Ils parlaient le français
de Michel Audiard. Que s'est-il passé en 30 ans ? Je ne sais pas. Mais
j'ai voulu sortir des clichés en les faisant parler comme tout le monde. "

Bande Annonce

A regarder aussi le webdoc de Ouafia Kheniche sur franceinfo.fr : Une marche, deux générations

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