Cet article date de plus de huit ans.

Australie : un jeu vidéo proposant de tuer des aborigènes retiré

Une pétition a réuni 50 000 signatures. Le jeu n'est plus disponible sur les plateformes Apple et Android.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le jeu vidéo proposait de partir à la chasse aux Aborigènes dans le bush australien.  (REUTERS)

"Game over". Un jeu vidéo sur téléphone portable proposant de tuer des aborigènes australiens a été retiré samedi 16 janvier des boutiques d'applications après la signature depuis vendredi par plus de 50 000 personnes d'une pétition dénonçant son caractère "raciste".

Le jeu en question s'appelle Survival Island 3 - Australia Story. Son principe ? Faire son possible pour que le personnage survive dans "l'un des plus dangereux endroits au monde", y compris en "combattant les aborigènes: vous avez envahi leur territoire !" 

"Tuer des Australiens autochtones n'est pas un jeu"

La pétition, publiée sur le site change.org, exige le retrait de l'application, rappelant que "tuer des Australiens autochtones n'est pas un jeu". Les auteurs du texte estiment que "vendre des jeux qui font la promotion du racisme et des stéréotypes négatifs sur les Australiens autochtones n'est pas acceptable".

Samedi à la mi-journée, l'application avait été retirée des deux principales boutiques d'application, l'iTunes d'Apple et Google Play, sans que l'on sache de qui venait la décision, les principaux protagonistes se refusant à tout commentaire. 

Tarif : 4,49 dollars australiens

Lancé jeudi 14 janvier, au prix de 4,49 dollars australiens (2,80 euros), il était déconseillé aux moins de 12 ans, détaille le Guardian (en anglais). Dans la desciption de l'application sur l'Apple Store, une capture d'écran montre le décor du jeu, barré de l'inscription "Attention aux aborigènes"

L'Australie compte 470 000 Aborigènes pour 23 millions d'habitants, une population très défavorisée et qui rencontre de grosses difficultés en matière de santé, de criminalité, d'emploi et d'éducation. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.