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Paris Games Week 2022 : 38 millions de Français "jouent au moins une fois par mois" aux jeux vidéos, se félicite le syndicat des éditeurs du secteur

Véritable "passion française", le chiffre d'affaires du secteur du jeu vidéo en 2021 pèse "plus que le cinéma et la musique réunis", selon Nicolas Villognes, délégué général du syndicat des éditeurs de jeux vidéos.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Un garçon joue à un jeu vidéo lors de la Paris Games Week, le 30 octobre 2019. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

"On est un grand pays des jeux vidéo", affirme le délégué général du syndicat des éditeurs de jeux vidéos Nicolas Villognes mercredi 2 novembre sur franceinfo, à l'occasion de l'ouverture de la Paris Games Week 2022. Il explique notamment que 38 millions de Français "jouent au moins occasionnellement c'est-à-dire au moins une fois par mois" aux jeux vidéos.

franceinfo : Il y a plus de trois milliards de joueurs dans le monde entier. Combien y en a-t-il en France ?

Nicolas Villognes : Le jeu vidéo est une passion française. Aujourd'hui, plus de 70% de la population joue au moins occasionnellement, c'est-à-dire au moins une fois par mois. On parle de 38 millions de Français qui ont un rapport de près ou de loin avec le jeu vidéo. Et puis, 53% d'entre eux jouent régulièrement, donc au moins une heure par semaine. On est un grand pays des jeux vidéos. Cette Paris Games Week, c'est la vitrine d'un secteur aussi très dynamique, qui se porte bien : le chiffre d'affaires du secteur en 2021 en France est de 5,6 milliards d'euros. Le jeu vidéo, à lui tout seul, c'est donc beaucoup plus que le cinéma et la musique réunis pour bien signifier les choses.

C'est un produit culturel consommé de plus en plus en famille, toutes les générations s'y sont mises ?

Oui, vous avez des gens très engagés dans la vidéo, vous avez des gens un peu moins engagés et au milieu, vous avez des familles où le jeu vidéo fait parfois irruption. Avec de plus en plus de parents de 35 à 45 ans qui se remettent à la console et au jeu vidéo après avoir eu une passion vers 15 ou 20 ans. Et finalement, toutes les générations jouent aujourd'hui.

Le secteur a été marqué ces derniers jours par les dénonciations de cyberharcèlement par des streameuses (des joueuses en ligne). Le gouvernement annonce une réunion pour faire cesser cette haine en ligne. Il faut prendre ce problème très au sérieux ?

C'est un problème qui nous concerne tous. L'industrie a vraiment mis les outils à disposition pour faire de la modération, pour bannir les joueurs qui se comportent mal, pour identifier ceux qui ont un comportement inapproprié. Et puis, à côté, vous avez toute la périphérie, le streaming qui s'est développé, et tout un écosystème autour du jeu vidéo. Et ces acteurs-là doivent être mis en responsabilité. C'est très bien de réunir tout cet écosystème pour avancer. C'est inacceptable les propos qu'il y a eu sur les streameuses récemment. On ne peut pas insulter une jeune femme dans un direct suivi par des centaines de personnes. La manière dont elles ont été insultées est inacceptable.

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