10 choses à savoir avant de tenter l’aventure "Baldur’s Gate III", le jeu vidéo mythique tiré de Donjons et Dragons qui sort sur PS5 ce mercredi
Attendu comme le dragon blanc par les rôlistes du monde entier, Baldur’s Gate III a enfin ouvert ses portes sur PS5. Sorti depuis un mois sur PC il a déjà conquis bon nombre de joueurs. Avec sa création de personnage “no limit”, ses centaines d’heures de jeu annoncées et ses 17 000 fins possibles, le titre enchaine les superlatifs dans la presse spécialisée et cette aventure mémorable dans les Royaumes Oubliés pourrait bien figurer parmi les prétendants au titre de jeu de l’année. Voici dix infos à ne pas manquer avant de vous lancer dans cette épopée féérique.
1C'est un jeu où l’on est libre de faire ses choix
Un jeu de rôle c’est avant tout une histoire qui se construit entre un maître de jeu et des joueurs qui aiment avoir la liberté de choisir leurs propres destinées. Souvent absente des adaptations en jeux vidéo, cette liberté semble bien présente dans le titre des studios Larian qui offre un choix très ouvert dès la création des personnages. Un siècle s’est passé depuis Baldur’s Gate II, vous êtes toujours dans les Royaumes Oubliés mais votre héros s’est fait refiler de force un parasite par des flagelleurs mentaux. Combattrez-vous ce parasite ou, au contraire, utiliserez-vous ce pouvoir maléfique pour devenir l’incarnation du mal ? A chaque instant c’est vous qui orientez les choix de vie de votre personnage et vous pourrez tout à fait terminer le jeu en incarnant un preux défenseur de la veuve et de de l’orphelin où un psychopathe prêt à tuer père et mère pour parvenir à ses fins.
2 C'est un jeu d’équipe
Une troupe d’aventuriers composée d’un magicien elfe, d’un nain guerrier et d'un prêtre humain combattant des orcs ou des cubes gélatineux (oui, ça existe) dans un souterrain humide rempli de pièges, voilà l’image type du jeu de rôle Donjons et Dragons. Dans Baldur’s Gate III vous incarnez cette équipe de choc en choisissant chacun de ses membres. Vous pouvez bien entendu jouer seul mais si vous avez des copains tentés par l’aventure, ils pourront vous rejoindre avec leurs propres personnages. Jusqu’à quatre joueurs pourront ainsi s’entraider en ligne mais si vous n’avez pas de réseau, un mode écran partagé vous permettra d’accueillir un seul et unique compagnon de route.
3 C'est un jeu qui utilise le pouvoir D20
Bienvenue dans le monde des rôlistes de l’ancienne génération, celle qui a grandi avec le son du roulement du dé à vingt faces sur la table lors des parties de Donjons et Dragons. Ici vous allez voir et entendre rouler les dés à chaque action, que ce soit pendant les combats ou lors d’une tentative d’interrogatoire auprès d’un personnage essentiel. Un résultat de 20 sur le dé est toujours synonyme d’une réussite critique qui va booster le résultat de l’action mais un 1 entraîne immanquablement un échec tout aussi critique et ce, même si vous possédez de très bonnes compétences. Cela peut paraitre frustrant mais le jeu original repose beaucoup là-dessus, encore qu’un maître de jeu compréhensif soit sans doute plus facile à amadouer qu’un ordinateur. Un système de sauvegarde rapide vous permet cependant de retenter des jets facilement afin de réussir certaines actions qui vous paraissent essentielles.
4 C’est un jeu où l’on peut créer son héros à soi
Avant de partir à l’aventure il faut se choisir un personnage. Trente-trois races et sous-races disponibles et quarante-six possibilités de classes devraient vous permettre de trouver votre bonheur. Ajoutez à ça les innombrables possibilités cosmétiques et il est peu probable que vous croisiez votre double dans le jeu. Baldur’s Gate III suit les règles de Dungeons & Dragons version 5, propose 400 sorts et plus d’une trentaine de dons applicables à votre héros. La liberté est absolue et vous pourrez, si le cœur vous en dit, donner vie à un barde demi-orc ou à un fier paladin halfelin (équivalent des hobbits de Tolkien). Mais si vous vous sentez submergé par l’étendue des possibilités vous pouvez aussi choisir un des sept personnages prédéfinis qui auront l’avantage d’avoir leur propre histoire et vous permettront de vivre des quêtes supplémentaires. Dans tous les cas vous pourrez faire progresser votre héros jusqu'au niveau 12 maximum.
5 C’est un jeu où les combats demandent de la réflexion
Les combats sont tactiques, utilisent beaucoup l’environnement et s’effectuent au tour par tour, chaque monstre et chaque personnage agissant plus ou moins rapidement en fonction de sa note en dextérité. Vos héros de bas niveaux ne sont pas des machines de guerre et font souvent les frais d’une certaine méconnaissance du terrain. Le décor n’est pas là que pour faire joli et beaucoup d’éléments peuvent être enflammés, lancés ou utilisés par les adversaires pour vous empêcher d’exprimer votre talent. Il faut donc apprendre vite et être à la fois capable de bien planifier ses attaques et d’improviser dans le feu de l’action. Si vous n’êtes pas un adepte des carnages à outrance, le mieux reste d’éviter les confrontations en faisant des choix de dialogues judicieux afin d’avancer plus vite dans l’histoire. Si au contraire vous n'attendez qu’un clignement d’œil pour entamer une baston avec le premier venu, abandonnez donc le mode normal et essayez le “Tactician”. L’intelligence artificielle y a été tellement améliorée que Larian Studios a prévenu les joueurs qu’ils se feraient humilier s’ils osaient y jouer. Un défi qui plaira sans doute à plus d’un hardgamer.
6 C’est un jeu où l’on peut vivre un coup de foudre entre deux boules de feu
Dans Baldur’s Gate III vous n’aurez pas seulement l’occasion de défourailler à coups de projectiles magiques, vous pourrez également faire des rencontres coquines. Avec une communication particulièrement léchée, les Belges du studio Larian ont distillé depuis quelques mois des annonces qui ont fait le buzz. La vidéo d’une scène de sexe entre un elfe et un druide sous sa forme d’ours a bien évidemment enflammé la toile, provoquant dans la foulée une hausse sensible des précommandes du jeu sur la plateforme Steam. Soyez prévenus, la liberté de choix est quasi-totale et vous pourrez aller jusqu’à personnaliser la toison pubienne de votre avatar en prévision de ses futurs ébats.
7 C'est une aventure gargantuesque
170 heures de cinématiques, c’est le chiffre avancé par le studio pour donner une idée de l’ampleur du travail qui a été accompli. Bien sûr il ne sera pas nécessaire ni possible de voir toutes ces cinématiques lors d’une même partie puisque les choix que vous effectuez vous ferment autant de portes qu’ils vous en ouvrent. Entre les décisions que vous prenez et les jets de dés plus ou moins favorables, il faut s’attendre à vivre une aventure unique que vous n’aurez pas forcément l’impression de maitriser. Chaque rencontre avec un personnage non joueur peut être l’occasion de déclencher des quêtes en fonction de votre curiosité, de votre popularité ou de vos actions passées. Les développeurs évoquent ainsi 17 000 fins possibles, expliquant avoir cherché le même niveau de détail que vous choisissiez de vous aventurer du côté du bien ou du côté obscur.
8 C’est un jeu fait par des vétérans pour des joueurs nouveaux
Larian Studios est à l’origine de la licence Divinity qui reprend déjà très fidèlement les règles et l’univers de Donjons et Dragons. Son dernier opus Divinity : Original Sin II sorti en 2017 a été très bien accueilli par les joueurs et la critique. Avec une note de 93/100 sur le site metacritic il laisse augurer le meilleur pour Baldur’s Gate III. Le scénario est indépendant même si certaines références sont communes et les nouveaux joueurs peuvent rentrer dans l’histoire sans avoir besoin de connaitre toute la série. Les vétérans de Baldur’s Gate retrouveront cependant l’univers des Royaumes Oubliés et quelques clins d’œil discrets aux précédents opus, comme la possibilité de croiser un certain Minsk... Enfin la thématique profonde du mal et de ses origines reste prioritaire. Si dans Baldur’s Gate 1 et 2 vous incarniez l’un des fils du seigneur du meurtre, ce sont ici des flagelleurs mentaux qui se chargent d’implanter en vous une racine maléfique.
9 C’est un jeu historiquement sur PC mais qui s'adapte à la PS5
Si vous craignez de jouer à un tel jeu avec une manette plutôt qu’une souris, sachez que Larian Studios a déjà franchi le pas avec Divinity : Original Sin II dont la prise en main est particulièrement ergonomique sur console. Ici aussi les menus ont été adaptés et le joueur a accès aux innombrables sorts et capacités de son personnage de façon très fluide et très rapide. Le fait de déplacer son héros avec la manette modifie un peu la perspective de l'exploration : sur PC on a tendance à aller voir un peu plus loin ce qui nous attend avant de se jeter dans la gueule du loup en cliquant pour faire avancer son personnage, c'est plus difficile à faire sur console où les déplacements sont un peu moins précis. Par contre avoir un plus grand écran et être posé sur son canapé est d'autant plus agréable que le jeu possède de longues cinématiques et demande souvent de bien réfléchir avant d'agir.
10 C'est un jeu où l'on peut jouer une même partie sur console et PC
Si vous avez craqué pour le jeu sur PC, sorti depuis le 3 août, mais que vous souhaitez en profiter vautré dans votre salon devant votre PS5, il est possible de retrouver votre partie sur la console. Les sauvegardes peuvent être partagées entre les deux. Pour ce faire il faut d'une part autoriser dans les options de gameplay la sauvegarde multiplateforme et d'autre part créer un compte chez Larian. Une fois le PC et la PS5 connectées au compte les sauvegardes s'effectuent en local et sur un cloud ce qui permet de les retrouver partout. Inconvénient majeur : il faut acheter deux fois le jeu, une fois sur PC et une fois sur console.
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