Il suffit d'un coup d'oeil rapide à l'affiche du 31e festival de Dour : du hip-hop, de l'électro, de la techno, du rock, du reggae, de la drum'n'bass... Une diversité de genres, d'origines, la crème de la scène belge présente, de Charlotte De Witte pour la techno à Roméo Elvis en clôture dimanche, en passant par Damso ce samedi soir.Il y a 30 ans, le festival de Dour, posé sur un champ d'éoliennes impressionnant, s'est établi en précurseur. Berceau des contre-cultures, de l'underground, mais très vite aussi l'un des premiers à accueillir de grands noms dans tous les styles, De La Soul par exemple dès le début des années 1990. Parmi les premières, Alex Stevens, le directeur artistique, précise que "Dour était le premier festival belge à mettre plusieurs scènes".Dour, c'est d'abord une communautéAlex Stevens, directeur artistique du festivalVue aérienne du concert d'@Orel_san hier soir ! pic.twitter.com/3nSLJ4JiRP— Dour Festival (@dourfestival) July 12, 2019Et aujourd'hui, l'une des scènes les plus impressionnantes, l'Elektropedia Balzaal, accueille jusqu'à 15.000 danseurs devant un DJ qui peut profiter d'une scène immense. Dour a toujours eu cette image de temple des musiques électroniques et ce week-end, les Français de Kompromat, par exemple, auront l'occasion de le prouver.Côté hip-hop, l'affiche est également très dense, d'Action Bronson à Schoolboy Q, remplaçant de dernière minute d'A$AP Rocky actuellement détenu en Suède, après une bagarre. Rien ne semble pouvoir atteindre le festival de Dour, fort d'une des plus belles programmations de l'été, et d'une assise populaire qui subsiste, avec des adeptes qui passent en général cinq jours à hurler le nom du festival, et ce n'est vraiment pas banal. Le festival de Dour, une expérience vraiment à part écouter