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Bong Joon-Ho, auréolé d'une Palme d'Or pour "Parasite", découvre le Festival Lumière

"Parasite", récompensé à Cannes, a déjà attiré 2 millions de spectateurs en France.

Article rédigé par Jean-Michel Ogier
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Bong Joon-Ho au Festival Lumière (JO?L PHILIPPON / MAXPPP)

Auréolé de sa Palme d'Or de Cannes pour Parasite, le réalisateur sud-coréen Bong Joon-Ho est venu pour la première fois au Festival Lumière de Lyon. Il a eu droit à une visite guidée par Thierry Frémaux en personne, sur les traces des frères Lumière.

Bong Joon-Ho au Festival Lumière
Bong Joon-Ho au Festival Lumière Bong Joon-Ho au Festival Lumière

Parasite a définitivement propulsé Bong Joon-Ho au firmament du cinéma. Lui que le public avait véritablement découvert en 2003 avec Memories of Murder, puis The Host trois ans plus tard, avant Mother en 2009 et Snowpiercer en 2013, s'est fait une place parmi les grands du 7e art en moins de dix films.

Présent au Festival Lumière pour la première fois, il était ému de marcher sur les pas d'Auguste et Louis Lumière : "Quel réalisateur ne connaît pas l'endroit où le cinéma est né? C'est vraiment ici que tout a commencé. Pour moi c'est très symbolique d'être là."

La Corée du Sud et ses "absurdités"

Avec ses films, Bong Joon-Ho pose sur son pays un regard acéré qu'il résume en un mot : "absurde". "Mon film Memories of Murder se passe dans les années 80 et la dictature militaire de l'époque était déjà complètement absurde".

Aujourd'hui la Corée a changé, c'est un pays riche, industrialisé connu pour sa haute technologie et sa K.Pop et pourtant certaines absurdités persistent

Bong Joon-Ho

réalisateur

Il faut remonter à Farenheit 9/11 de Michaël Moore pour voir une palme d'Or attirer plus de 2 millions de spectateurs en France. Bong Joon-Ho, qui n'imaginait pas recevoir un jour la Palme d'Or, est-il surpris par le succès de Parasite dans l'hexagone et un peu partout dans le monde ? Il l'explique en filigrane : "C'est un film sur cette fracture entre pauvres et riches. C'est un sujet universel sur le monde capitaliste dans lequel on vit."

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