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A Aubagne, cent-cinquante participants à la "Dictée Marcel Pagnol" lue par l’écrivain Didier Van Cauwelaert

Pour sa quatrième édition, la Dictée Marcel Pagnol organisée par l’association Aubagne Développement Culture et Création (AD2C) et la municipalité a attiré cent-cinquante participants de tous âges, amoureux de grammaire et d'orthographe, qui ont planché sur un texte autobiographique de l’enfant du pays, lu par Didier Van Cauwelaert.

Article rédigé par franceinfo Culture
France Télévisions - Rédaction Culture
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Didier Van Cauwelaert lit la "Dictée Marcel Pagnol" 2021, à Aubagne, Bouches-du-Rhône. (CAPTURE D'ÉCRAN FRANCE 3)

Après Daniel Picouly, Nicolas Pagnol, c’était au tour du Goncourt 1994 Didier Van Cauwelaert de faire souffrir les participants pour cette édition 2021 de la Dictée Marcel Pagnol qui réunit chaque début d’automne les amoureux de la langue française, friands de ce genre d’exercice. Et ils étaient, ce samedi à Aubagne, cent-cinquante participants stylo en main pour cette quatrième édition. Des participants jeunes et moins jeunes venus en famille ou entre amis pour relever le défi.

Comme ce garçon âgé de dix ans, inscrit avec sa sœur, neuf ans, qui porte un regard très positif sur l’orthographe : "C’est un peu une marque de respect je trouve. Si on fait des fautes d’orthographe, c’est qu’on ne s’est pas trop creusé la tête, on a un peu la flemme…"

Dictée Pagnol

"Le Temps des amours"

C’est le titre du texte choisi (et revu) par Didier Van Cauwelaert pour cette dictée, texte autobiographique de Marcel Pagnol, publié après sa mort. Et comme d’habitude, les pièges à déjouer sont nombreux, mais c’est cela qui attire les amoureux de grammaire et d’orthographe qui se retrouvent dans ce genre de concours. "Pourquoi l’effort serait pénalisant ? Cette joie de l’effort, les gamins qui jouent au foot savent très bien que s’ils veulent être bons, il faut se donner du mal. Moi quand j’écris, si je ne fais pas mes gammes tout le temps, c’est comme un musicien, c’est comme un tennisman, ça s’use. Donc, l’orthographe permet de partager cet effort et ce plaisir ; et puis, ça réunit des gens autour d’une passion", se félicite l’écrivain niçois.

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