DVD UN BEAU DIMANCHE
Baptiste est un solitaire. Instituteur dans le sud de la France, il ne reste jamais plus d'un trimestre dans le même poste. A la veille d'un week-end, il hérite malgré lui de Mathias, un de ses élèves, oublié à la sortie de l'école par un père négligent. Mathias emmène Baptiste jusqu'à sa mère, Sandra.
C'est une belle femme, qui après pas mal d'aventures, travaille sur une plage près de Montpellier. En une journée un charme opère entre eux trois, comme l'ébauche d'une famille pour ceux qui n'en ont pas. Ça ne dure pas. Sandra doit de l'argent, on la menace, elle doit se résoudre à un nouveau départ, une nouvelle fuite.
Pour aider Sandra, Baptiste doit revenir aux origines de sa vie, à ce qu'il y a en lui de plus douloureux, de plus secret.
Nicole Garcia, la réalisatrice, à propos du film :
" Je ne savais pas grand-chose de mes personnages lorsque j'ai commencé à écrire le scénario avec Jacques Fieschi. Il y avait l'idée d'un jeune homme, instituteur suppléant, qui va de villes en villes, d'écoles en écoles, sans jamais souhaiter s'attacher nulle part. Je n'avais pas envie de connaître trop vite ses raisons, mais je savais qu'une rencontre impromptue d'un élève et de sa mère l'aiderait à élucider son propre mystère. Quelque chose bougerait dans sa vie, mais également dans celle des deux autres. C'est parfois la part d'ombre des personnages qui donne
l'envie de continuer, d'aller à leur poursuite, de savoir qui ils sont [...] "
Et à propos du rôle inhabituel de Louise Bourgoin :
" Louise a beaucoup été filmée sur son état physique. Elle a cette gaité que j'adore, mais aussi une part secrète, plus étrange, plus douloureuse. On a beaucoup travaillé ensemble pour trouver la juste tonalité d'un personnage issu d'un milieu populaire, qui n'est pas le sien. Elle a accepté de durcir ses traits, de foncer sa couleur de cheveux, d'ôter une frange, d'avoir un tatouage. Elle est rayonnante, pleine de vitalité, et puis l'instant d'après, presque moins belle, un peu perdue. Un jour, sans stéréotype, Sandra était dans sa peau. "
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