: Vidéo Pierre-Jean Quinonero : du lycée hôtelier au Championnat de France du Dessert 2021
“Quand tu es enfant, je trouve que c’est compliqué de savoir ce que tu veux faire plus tard. Je m'en rappelle, quand j'étais tout petit, je disais que je voulais être éleveur de dauphins”. Aujourd’hui, Pierre-Jean Quinonero a trouvé sa voie, loin des océans mais plutôt près des fourneaux. Devenu chef pâtissier de palace, il possède également sa boutique, au cœur du Marais, à Paris, où il revisite les desserts classiques français.
De la passion et de la rigueur
C’est, en partie, grâce à son père que Pierre-Jean Quinonero découvre l'univers de la gastronomie. Après des études dans la cuisine, il se dirige dans la pâtisserie pour le côté créatif qui lui correspondait plus. “Quand j'étais jeune, je tournais aux alentours de 9 ou 10,5 de moyenne. Les maths, le français, tout ça, ce n'était pas quelque chose qui me plaisait. Je ne m'épanouissais pas du tout là-dedans. J'étais quelqu'un de très manuel, j'aimais beaucoup ça”, explique le chef pâtissier. Par la suite, il intègre un lycée hôtelier qui confirme son envie de poursuivre dans cette voie.
Après avoir gagné plusieurs concours prestigieux comme les Trophées culinaires de la Fédération France-Québec, le Meilleur Ouvrier de France ou encore le Championnat de France de Dessert 2021, Pierre-Jean Quinonero fait aujourd’hui des desserts classiques français, sa spécialité. “Dans mes gâteaux, j'essaie tout le temps de revisiter les classiques. J’essaie de faire faire redécouvrir aux gens leurs souvenirs d’enfance et un petit peu revisité en sauce, un peu palace et bien amené”.
À travers son parcours, il s’adresse aux jeunes qui souhaiteraient s’engager dans un CAP, un BEP : “Les jeunes qui ont envie de se lancer dans un CAP, dans un BEP, allez-y. Si vous êtes passionnés, doués, si vous travaillez, vous allez réussir dans votre vie. Il n'y a pas de raison. Il y en a qui font des grandes études et qui ne réussissent pas forcément. Mais d’autres ont à peine le brevet et ils font des entreprises de fou”, explique-t-il.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.