Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo "13h15". Le premier service du chef Jean Sulpice à "L'Auberge du Père Bise"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
VIDEO. "13h15". Le premier service du chef Jean Sulpice à "L'Auberge du Père Bise"
VIDEO. "13h15". Le premier service du chef Jean Sulpice à "L'Auberge du Père Bise" VIDEO. "13h15". Le premier service du chef Jean Sulpice à "L'Auberge du Père Bise"
Article rédigé par France 2
France Télévisions

"L'auberge du Père Bise", fondée en 1903 sur le lac d'Annecy, était triplement étoilée en 1951, avant de perdre ses "macarons" petit à petit. Le chef Jean Sulpice, sacré "Cuisinier de l'année" par le guide Gault & Millau, a repris la maison avec sa femme Magali. Ce jour-là, premier service de la "renaissance" d'une grande table… Extrait du magazine "13h15 le samedi" du 11 novembre.

La première carte de L'auberge du Père Bise, sur le lac d'Annecy (Haute-Savoie), reprise par le jeune chef Jean Sulpice, est prête au dernier moment... Ce jour-là, sa femme Magali vient tout juste de l'imprimer pour la réouverture, après de lourds travaux, du restaurant fondé en 1903. Le spectacle gastronomique peut alors commencer…

"Bonjour mesdames et messieurs, j'ai l'honneur de vous recevoir pour ce premier service", dit le chef tout de blanc vêtu en accueillant ses clients. Ils vont notamment déguster le menu "Rivage" composé de trois plats et un dessert… Ces clients ne savent pas encore que Jean Sulpice, déjà doublement étoilé dans sa précédente maison, allait être sacré "Cuisinier de l’année" par le guide Gault & Millau en 2017.

"A l'école, je n'ai jamais eu vingt sur vingt"   

En cuisine règnent la concentration, la précision et l'excellence que réclame la haute gastronomie. En 1951, l'établissement avait reçu trois étoiles au Guide Michelin, avant de les perdre au fil des ans. Certains clients demandent déjà un autographe du chef sur leur menu, avec la date du jour. "On reviendra dès que vous aurez trois étoiles", dit l'un d'eux en plaisantant.

"A l'école, je n'ai jamais eu vingt sur vingt, se souvient Jean Sulpice. Et j'ai découvert une passion. Je dégage de l'émotion autour d'une table, parce que c'est mon métier. Peut-être que j'arriverai à décrocher un vingt sur vingt…" Cela fait vingt-deux ans qu'il en rêve : "Je suis venu ici pour déguster quand j'étais en apprentissage en 1995. Et je me retrouve ici plus de vingt ans après... C'est fabuleux. C'est la renaissance d'une maison."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.