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Une enquête ouverte après la plainte pour "harcèlement" dans un restaurant de Joël Robuchon

Cette enquête vise le restaurant bordelais du chef étoilé, la Grande maison, dont le chef est accusé de "harcèlement" par plusieurs commis. Des accusations révélées par francetv info en février.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Joël Robuchon, le 6 décembre 2014, dans les cuisines de la Grande Maison à Bordeaux (Gironde).  (NICOLAS TUCAT / AFP)

Une enquête a été ouverte par la police bordelaise après la plainte déposée à Biarritz par un salarié d'un restaurant bordelais du chef étoilé Joël Robuchon pour des faits de harcèlement, a indiqué dimanche 29 mars le Parquet de Bordeaux (Gironde).

Dans une enquête de francetv info mise en ligne en février, un commis gardant l'anonymat et un autre, Franck Yoke, affirment avoir été l'objet de "harcèlement", "brimades", "insultes" ("chien", "vous êtes de la merde", "connard") et qu'ils auraient été "obligés à avaler de l'eau salée" alors qu'ils officiaient au sein du restaurant la Grande maison, ouvert le 9 décembre 2014 avec l'homme d'affaires, propriétaire de vignobles et mécène Bernard Magrez.

Des "allégations diffamatoires" selon Robuchon

L'ex-commis met surtout en cause le chef japonais Tomonori Danzaki, fidèle collaborateur de Joël Robuchon avec lequel il a obtenu trois étoiles à Las Vegas et Tokyo, et qui dirige la brigade de La Grande Maison à Bordeaux. Dans un communiqué, Joël Robuchon avait indiqué avoir "saisi la justice de ces allégations diffamatoires dont il demande la sanction et la réparation, à la mesure de l'atteinte portée à sa réputation".

Le chef le plus étoilé au monde avec 28 étoiles avait précisé que l'auteur de la plainte pour "harcèlement" est "un commis de cuisine qui n'a été présent dans l'établissement que les 1er et 2 janvier 2015 et que, n'étant pas présent dans le restaurant à ces dates, il n'a jamais rencontré cette personne".

Le Collège Culinaire de France, qui réunit une vingtaine de prestigieux chefs français, avait apporté son soutien à Joël Robuchon estimant que ces accusations constituaient une atteinte à "la réputation d'une personne qui porte chaque jour, au plus haut, les valeurs et les qualités humaines sans lesquelles on ne saurait tenir longtemps au sommet de la gastronomie mondiale".

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