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Vidéo Pascale Bourtequoi fait découvrir les dessous de loueuse de costumes pour le cinéma

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Ses costumes, elle les achète à des particuliers, et adore chiner des trésors. Et elle en a de toutes les époques. Pascale Bourtequoi, fondatrice d’Euro Costumes, loue ses costumes pour le cinéma. Brut a visité son hangar.
VIDEO. Pascale Bourtequoi fait découvrir les dessous de loueuse de costumes pour le cinéma Ses costumes, elle les achète à des particuliers, et adore chiner des trésors. Et elle en a de toutes les époques. Pascale Bourtequoi, fondatrice d’Euro Costumes, loue ses costumes pour le cinéma. Brut a visité son hangar. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Ses costumes, elle les achète à des particuliers, et adore chiner des trésors. Et elle en a de toutes les époques. Pascale Bourtequoi, fondatrice d’Euro Costumes, loue ses costumes pour le cinéma. Brut a visité son hangar.

Dans un film, la plupart des costumes, s'ils ne sont pas fabriqués, sont loués. C’est le métier de Pascale Bourtequoi. Fondatrice d’Euro Costumes, elle loue des milliers de costumes pour les productions cinématographiques. Elle travaille en étroite collaboration avec les costumiers, dépêchés pour habiller les acteurs et figurants. “Alors, il vient, il a déjà normalement fait son dépouillement, c’est-à-dire fait la lecture avec la mise en scène des scènes par scène. Ils font leur budget en fonction de leur plan de travail, de leur nombre de semaines, de leur nombre de figurants, de leur nombre de comédiens. Et puis, bah, ils viennent et ils choisissent”, explique Pascale.

“Le plus passionnant dans le métier, c’est d’aller découvrir des trésors”

À travers son entreprise, elle aide à financer la création de certains costumes, pour pouvoir les récupérer à la fin. C’est le cas pour le film ‘Les Trois Mousquetaires’, de Martin Bourboulon, en salles le 5 avril prochain. Mais pour trouver certains habits, elle les chine et les achète à des particuliers. “C’est ce qu’il y a de plus passionnant dans le métier, c’est d’aller découvrir des trésors. Il n’y a pas longtemps, j’étais en pleine campagne française, au milieu des vaches, dans une grange pour aller chercher, je ne sais plus, 4000 ou 5000 paires de chaussures authentiques 1940. Le monsieur avait trouvé ça dans sa grange et il se demandait ce qu’il allait en faire”, décrit Pascale Bourtequoi.

Elle raconte également sa plus grosse trouvaille : “Le plus gros fond de magasin que j’ai fait, c’est celui qui m’a permis d’être ce que je suis aujourd’hui. C’est un monsieur qui était à Saint-Étienne. Il y avait quatre générations d’une boutique de prêt-à-porter. Il était contre, m’avait-il expliqué, contre le mot ‘soldes’. Donc tous les invendus de chaque année et de chaque collection, ils les ont gardés. Et il m’ouvre une boîte avec un tailleur 1940 tout neuf avec l’étiquette en me disant : ‘Voilà, ce genre de marchandises.’ Et là, j’ai mon cœur qui a fait boum, boum, boum, boum. J’ai vu le hangar avec toutes les boîtes et je me suis dit : ‘Si tout le hangar, c’est ça, je suis tombée sur une mine.’ Et tout le hangar, c’était ça. On a fait livrer, je crois, deux semi-remorques.

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