: Vidéo De Dracula à Saroumane, l'acteur Christopher Lee en cinq rôles monstres
L'acteur est mort à 93 ans, au terme d'une carrière trés prolifique. Sa spécialité : les rôles de méchants au cinéma.
Un monstre sacré du cinéma. Peu d'acteurs peuvent se vanter de mériter ce qualificatif. Sir Christopher Lee, mort à 93 ans, a longtemps surplombé tous ses congénères du haut de son 1,96 m. Et le Britannique, crédité dans plus de 280 génériques, au cinéma ou à la télévision, s'est particulièrement illustré dans les rôles de méchants et de monstres.
Francetv info a sélectionné cinq rôles emblématiques, pour retracer la carrière de Christopher Lee, également musicien, chanteur et photographe.
La Créature, dans "The Curse of Frankenstein"
Christopher Lee débute en 1948 dans le cinéma fantastique, qui le poursuivra toute sa vie. Mais sa carrière ne décolle que dix ans plus tard. Grâce à sa grande taille, il est repéré en 1957 pour interpréter la Créature du Docteur Frankenstein, dans The Curse of Frankenstein, de Terence Fisher (en français, Frankenstein s'est échappé). C'est le début de sa collaboration avec la Hammer, grande société de production hollywoodienne, et aussi avec l'acteur Peter Cushing, avec qui il partage l'affiche de 19 films.
Dix fois le comte Dracula (1958-1976)
Plus que le masque de la Créature, ce sont les dents pointues et la cape noire de Dracula qui ont longtemps collé à la peau de Chritopher Lee. Cela commence en 1958 avec Le Cauchemar de Dracula, dans lequel le Britannique reprend le rôle du légendaire acteur Bela Lugosi. Dix films (et un documentaire) qui lui offrent un succès planétaire.
En 1976, il se prête même au jeu de la parodie, dans Dracula, père et fils, du Français Edouard Molinaro, avec Bernard Menez, dans le rôle de son fils. Probablement pas son plus grand rôle.
Scaramanga, dans "L'Homme au pistolet d'or"
Un peu lassé de Dracula et des films d'horreur de la Hammer, Christopher Lee commence à tourner en Europe dans les années 1970. Et parce que son costume de méchant n'est jamais très loin, il endosse le rôle d'un vilain emblématique de la saga James Bond : Francisco Scaramanga, dans L'Homme au pistolet d'or, en 1974.
Saroumane, dans "Le Seigneur des anneaux"
Christopher Lee enchaîne encore les tournages dans les années 1980, mais apparaît dans des productions plus anecdotiques, où dans des rôles plus discrets. C'est Tim Burton qui le relance en 1999, avec un petit rôle dans Sleepy Hollow, qui rappellera au monde du cinéma que le géant britannique est toujours bien vivant. Peter Jackson en fera donc son magicien blanc, corrompu par la soif du pouvoir, dans Le Seigneur des anneaux (de 2001 à 2003), trilogie adaptée du non moins géant J. R. R. Tolkien. Rôle qu'il reprendra dans la nouvelle trilogie Le Hobbit, en 2012 et 2014.
Le comte Dooku, dans "Star Wars" épisodes II et III
Il a failli porter la barbe d'une autre fameux magicien : Albus Dumbledore, directeur de l'école de Harry Potter. C'est finalement Richard Harris qui décroche le rôle, puis Michael Gambon. Mais Christopher Lee n'est pas en reste. En 2002 et 2005, il est le comte Dooku, pour George Lucas, dans L'Attaque des clones et La Revanche des Sith, les épisodes II et III de Star Wars. Méchant, jusqu'au bout.
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